Une étude récente menée par le Thriving Center of Psychology a plongé au cœur de cette tendance en interrogeant plus de 1 000 membres des générations Z et Y. Les résultats révèlent les motivations derrière le ghosting et dévoilent des chiffres pour le moins alarmants.

Le ghosting, pratique redoutée en amour

Parmi les nouvelles tendances en amour, le "ghosting" est devenu une pratique redoutée par de nombreuses personnes cherchant l'amour. Le ghosting, c'est lorsque l'une des parties impliquées dans une relation cesse brusquement toute communication sans avertissement ni explication. Cette méthode de rupture, bien que considérée comme impolie et blessante, est de plus en plus courante.

Pourquoi certaines personnes choisissent-elles de pratiquer le ghosting ? Une récente étude, menée par le Thriving Center of Psychology auprès de 1014 membres de la génération Z et de la génération Y a tenté de répondre à cela. Selon l’étude, une personne sur trois ne pense pas que le ghosting soit mauvais, tandis que 30 % déclarent en avoir marre des rencontres, notamment à cause de cette tendance, et 65 % des participants ont avoué avoir eux-mêmes pratiqué le ghosting à un moment de leur vie amoureuse.

Pourquoi certaines personnes pratiquent-elles le ghosting ?

Les raisons sont multiples. 64 % des personnes interrogées déclarent ghoster parce que la relation ne les intéresse plus franchement. Au-delà du simple désintérêt, le ghosting est aussi un moyen d’éviter toute confrontation pour 56% des répondants.

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Ensuite, c’est aussi une forme de réaction face au stress, semble-t-il, puisque 44% des personnes interrogées évoquent cette raison pour expliquer leur pratique du ghostingCôté passion, environ 41 % des participants estiment que le lien émotionnel n'était pas suffisamment fort pour justifier la poursuite de la relation. 

39 % des personnes interrogées ont été blessées ou offensées par quelque chose que leur interlocuteur a dit ou fait, et choisissent de ghoster plutôt que de poursuivre l’échange.

Enfin, près de 29 % des participants évoquent des problèmes liés à leur propre santé mentale comme raison du ghosting. Les personnes souffrant de troubles anxieux, de dépression ou d'autres problèmes similaires peuvent trouver difficile de gérer les relations de manière classique.

En outre, l'étude a révélé que le ghosting peut se produire à différentes étapes de la relation. Environ 34 % des participants ont déclaré que cela pouvait se produire avant même le premier rendez-vous, tandis que 26 % ont évoqué le ghosting après le premier rendez-vous. Pour 22 %, il survient après quelques rendez-vous, et seulement 10 % attendent quelques mois avant d’user de cette méthode. Quel que soit le moment où il est pratiqué, l'impact du ghosting sur la personne qui en est victime est particulièrement nocif.