Le slow fade est la dernière pratique amoureuse toxique du moment. Votre crush ne vous répond plus aussi rapidement ? Il ou elle vous plante à chaque date ? Eh bien, vous en êtes probablement victime.

Le slow fade, c’est quoi exactement ?

Se faire ghoster très doucement, voilà la définition très simple de cette énième pratique toxique. Ce phénomène se produit lorsqu’un individu se désintéresse de l’autre, que les deux partenaires soient en couple ou juste en phase de séduction. La personne préfère s’effacer tout doucement de votre quotidien, alors qu’elle n’a qu’une seule envie : partir, fuir, tourner la page. 

Mais il y a des signaux qui ne trompent pas et qui doivent vous alerter. Comme des faux bonds à chaque fois que vous devez vous voir, des délais de réponses interminables et inhabituels ou encore un désintérêt pour votre quotidien et votre vie de façon générale. Le tout en évitant soigneusement de répondre à vos interrogations lorsque vous lui demandez ce qui ne va pas.

Le plus insidieux dans cette méthode, c’est qu’elle s’étale sur le temps, ce qui la rend presque aussi toxique que le cookie jarring. Au début, la personne qui subit se persuade que son ou sa partenaire traverse simplement une mauvaise période. Elle redouble alors d’efforts pour égayer le quotidien de son ou sa bien-aimé.e. Le tout, sans se douter un instant que l’avenir du duo est déjà clos. 

Slow fade : les raisons de cette pratique amoureuse toxique

Vous l’aurez compris, le slow fade est un ghosting en version plus lente, plus insidieuse et donc plus douloureuse. La personne qui l’inflige utilise ce procédé dans l’espoir de causer moins de peine. Elle espère surtout éviter la confrontation, un peu par lâcheté, qu'on se le dise.

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Le ou la partenaire encore attaché.e est véritablement impuissant.e et subit la situation. Les craintes et les interrogations l’envahissent. La personne peut même aller jusqu’à se demander si elle a fait quelque chose de négatif pour causer cet éloignement. Comprendre ce qui est en train de lui arriver peut véritablement la déstabiliser, voire la détruire. Bref, les dégâts collatéraux sont réels.

Alors, oui, on conçoit la difficulté de dire clairement à une personne qu’elle ne nous intéresse plus. Mais en espérant faire moins de mal, on en fait finalement plus. Quitter une personne proprement, c'est faisable avec deux ou trois pincettes. Sachez en tout cas que c’est la meilleure manière d'éviter les méthodes amoureuses toxiques et de dormir sur ses deux oreilles.

Comment réagir efficacement face au slow fade ?

Être victime de slow fading peut mettre un sacré coup à l’estime de soi. C’est légitime. D’ailleurs, toute la peine que vous pourrez ressentir le sera. Ne minimisez pas vos émotions mais dites-vous que cela vous évite peut-être de vivre une énième relation amoureuse toxique. Accepter la situation sans remettre en cause votre valeur est le début de la solution. S’offrent ensuite à vous deux possibilités.

La première est d’en parler à votre futur.e ex/crush. L’idée est de verbaliser tout ce que vous ressentez et de demander des comptes. Pour éviter de tourner en rond, partez de votre propre ressenti, sans tomber dans les accusations. C’est également un moyen de mettre l'individu qui fuit face à sa lâcheté. 

Les hommes, notamment dans les relations hétérosexuelles, ont souvent l’habitude de s’en sortir par la fuite. Un comportement amoureux toxique qu'il est temps d'éliminer en les confrontant. Profitez-en pour poser les questions fatidiques : "Tu veux continuer à m’avoir dans ta vie ou pas ? Et si oui en tant que quoi ?" Au pire, la réponse sera un "non je ne veux plus t'avoir dans ma vie" et ça aura le mérite d'être clair.

La deuxième possibilité n’est pas la plus populaire, certes. Elle consiste à faire une déduction ultra simple : si cette personne me traite de la sorte, c’est qu’elle ne me mérite pas dans sa vie. Point. Oui, on sait, c’est un peu radical. À vous de déterminer la solution qui vous correspond le plus. Sachez, en tout cas, que vous méritez d'être aimé.e et respecté.e. Ah oui, n’oubliez pas une chose : le célibat n’a jamais tué personne.