Prendre soin de soi commence souvent par adapter son régime alimentaire vers un régime plus sain. Si les recommandations gouvernementales conseillent un minimum de 5 fruits et légumes par jour, des spécialistes mettent l’accent sur un régime contenant 30 plantes par semaine.
30 plantes par semaine pour être en meilleure santé
Encore peu connue du grand public, la règle des 30 plantes est issue d’une étude menée en 2018 par l’American Gut Project, et qui avait révélé que les personnes qui consommaient plus de 30 types de plantes par semaine avaient des microbiotes intestinaux en meilleure santé que la moyenne.
Le Dr Federica Amati, nutritionniste ayant travaillé sur ce rapport qui a regroupé les données des habitudes alimentaires de milliers de personnes en Amérique, au Royaume-Uni et en Australie, explique à Vogue : "Les chercheurs ont pu établir une corrélation entre les habitudes alimentaires et les microbes idéaux. Ils ont découvert que, plus encore que la quantité de protéines que nous consommons (qui devrait être de 30 grammes par jour), les personnes qui mangeaient 30 plantes par semaine avaient la plus grande quantité de bons microbes intestinaux utiles dans leurs intestins".
Comment consommer 30 plantes par semaine ?
Pas besoin de faire des recherches poussées en botanique ni de vous mettre à cultiver un jardin pour consommer 30 plantes par semaine. En effet, le mot plante tel qu’utilisé dans l’étude, recouvre tout ce qui est d’origine végétale, comme l’explique le Dr Federica Amati : "Le mot « plante » englobe :
- les céréales complètes,
- les épices,
- les herbes,
- les fruits,
- les légumes,
- les champignons,
- les noix,
- les graines.
Il s’agit d’une multitude d’aliments. Une fois que l’on commence à s’habituer à ajouter ces aliments à sa cuisine, on atteint rapidement ce nombre."
La règle des 30 plantes, plus encore que la règle des cinq fruits et légumes, permet de diversifier son alimentation en toute conscience et de mettre en place de bonnes habitudes alimentaires, en s’amusant à compter en départ ses apports, et puis en laissant faire ses goûts et ses nouveaux réflexes. Le but est aussi, en plus d’adopter une alimentation équilibrée et variée, de consommer le moins possible d’aliments transformés de la grande distribution. Votre microbiote intestinal et votre corps vous diront merci, sans nul doute.