• Quand il ne nous présente même pas à ses colocataires 

Quand on entre dans son appart et qu'on tombe sur ses deux colocs qui jouent à Mario Kart sur le canap', il n'y a rien de pire que le silence.

Tout le monde sait ce qu'on s'apprête à faire, tout le monde sait qu'on va faire l'amour dans cette coloc, on est des adultes !

Alors un simple "Salut les mecs, c'est [insérer notre prénom ici] !" suffit. 

Dire bonjour à ses colocs sans nous présenter ? Oh que non ! Ne dire bonjour à personne et prétendre qu'on est une espèce de fantôme du sexe que seul lui peut voir ? Encore moins ! 

  • Quand il nous accueille dans un appartement extrêmement sale

Je suis là parce qu'il est mignon, pas pour ses compétences ménagères, certes. Cela dit, j'aurais préféré éviter de faire l'amour dans cette benne à ordure qu'est sa chambre. 

Faire son lit et glisser vite fait tous ses vieux caleçons usagés sous le tapis, ça lui aurait pris cinq minutes chrono et ça aurait donné l'illusion parfaite qu'il est un homme mûr. 

Bonus : ça nous aurait donné beaucoup plus envie de nous déshabiller, surtout.

  • Quand il n'a pas de capote sur lui (même si on en a une de notre côté, ça reste un principe)

Comment peut-on sortir et envisager de coucher avec quelqu'un sans avoir une capote sur soi ? Comment ça peut ENCORE arriver ? 

Et il n'y a pas de "je ne pensais pas du tout ramener une fille" qui tienne ! Les préservatifs ne coûtent pas si cher, s'achètent partout, à toute heure et surtout, sont NON NÉGOCIABLES.

  • Quand il accepte une fellation, mais n'offre pas la réciproque

Il n'y a qu'Épicure pour dire qu'il est "plus doux de donner que de recevoir". Au sein d'un couple, passe encore, mais pour un plan d'un soir, c'est donnant-donnant. On est là pour prendre notre pied, pas pour faire plaisir à un inconnu sans rien attendre en retour (aussi charmant cet inconnu soit-il). 

On ne dit pas qu'il faut qu'il se force à nous faire un cunnilingus, car jamais, au grand jamais, on n'obligerait quelqu'un à quoi que ce soit.

Vidéo du jour :

Cela dit, un simple "désolé, je n'aime pas trop pratiquer le sexe oral sur une inconnue" suffirait à prouver qu'il a envisagé de rendre la pareille. Et ça, c'est déjà beaucoup. 

  • Quand il ne parle pas 

Au lit, surtout avec un inconnu, les mots valent bien mieux que les gestes.

Par "gestes", on entend cette "petite" pression que les mecs exercent parfois sur nos têtes pendant une fellation, ou bien ces coups de bassin évocateurs pour nous faire comprendre qu'ils écourteraient bien les préliminaires pour "entrer" tout de suite en la matière. 

Pourquoi ne pas utiliser des MOTS ? Un simple "j'aimerais beaucoup que tu titilles mon pénis avec ta langue" est bien plus excitant qu'une pression grossière sur le haut de notre tête. 

Au lit, surtout avec un inconnu, les mots valent bien mieux que les gestes.

  • Faire comme si de rien n'était quand il débande 

Parfois, en plein acte sexuel, c'est la débandade. Et il n'y a aucun problème : ça peut être dû à l'alcool, à la fatigue, au stress... 

Mais faire comme si de rien n'était et tout arrêter, ce n'est pas cool. On ne demande pas des excuses (car ce n'est la faute de personne), on ne veut pas non plus savoir que "ça n'est jamais arrivé avant j'te jure".

Juste une petite phrase qui dissipe la gêne et met tout le monde à l'aise. Par exemple : "Vas-y, on tente [insérer ici une activité coquine ou un câlin] jusqu'à ce que je bande à nouveau". 

  • Ne pas nous demander si on a besoin de quelque chose après l'amour 

C'est trop demandé de se faire servir un verre d'eau ? D'être renseignée sur la localisation des toilettes ? Non pas qu'on ne puisse pas le demander nous-mêmes, comme des grandes, mais c'est quand même plus agréable quand c'est proposé délicatement. 

En particulier si le mec en question a l'habitude de plonger dans un sommeil profond après l'amour, nous laissant seule, assoiffée dans le noir et risquant l'infection urinaire

  • Rester passer la nuit chez nous sans nous demander la permission

Partager un lit avec son mec après des mois de relation, c'est déjà contraignant (alors même qu'on s'est entendu avec lui sur le fait qu'on avait droit à deux tiers du lit et à la priorité sur la couette tandis qu'il peut jouir du privilège de dormir à nos côtés).

Alors un gentil coup d'un soir qui demande s'il peut utiliser notre brosse à dents et qui décide de rester passer la nuit après avoir pris son pied, non merci ! 

Même si c'était demandé très gentiment, on lui dirait non (avec un joli sourire et une proposition de payer son Uber, bien sûr).

  • Nous virer de chez lui 

On n'est pas de mauvaise foi : s'il ne veut pas qu'on dorme chez lui et qu'il nous le dit gentiment, on ne se vexera pas. La preuve plus haut. 

En revanche, tout est dans l'art et la manière de le dire. 

"Euh... tu peux partir maintenant ?" : NON. "C'était vraiment sympa ce soir. Tu veux que je te commande un taxi ?" OUI. 

C'est tout ce qu'on demande (avec un bisou sur le pas de la porte et un texto gentil, histoire de partir avec l'impression d'être un être humain désirable, et pas juste une poupée gonfable jetable". 

>> Pas si difficile d'être un coup d'un soir élégant, non ? 

Source : Cosmopolitan.com