Vous n’avez pas été au top, vous avez raté quelque chose dans une relation qui vous tenez à cœur et vous souhaitez présenter vos excuses. Dire « je suis désolé.e » à quelqu’un peut parfois s’avérer plus compliqué que prévu. Il faut s’armer de courage pour reconnaître ses erreurs et de sincérité pour faire comprendre à l’autre que l’on ne le dit pas à la légère. Et si vous voulez vous faire pardonner en bonne et due forme deux mots sont à bannir à tout prix.

Ce qu’il ne faut jamais dire lorsqu’on s’excuse

Si vous souhaitez faire amende honorable, le plus simple est de commencer par dire « je suis désolé.e », mais une fois ces trois mots dits deux petits mots ne doivent pas y être apposé. Il s’agit de « si » et « mais ». Le HuffPost révèle que ces termes transforment l’excuse en excuse conditionnelle, vous permettant alors de vous extirper habillement de vos responsabilités.

La thérapeute américaine Sana Powell abordait déjà le sujet sur son compte Instagram en février 2022. « Le silence peut être préférable à une excuse malhonnête », écrivait-elle. Ces formulations, explique-t-elle, n’expriment pas de remords, de responsabilités quant aux actions ou aux torts causés.

Apprendre à prendre ses responsabilités pour bien s’excuser

Une autre erreur courante, qui ne fonctionne pas forcément avec un « si » ou un « mais », peut être de formuler une excuse en évoquant la conséquence plutôt que l’acte. Par exemple, dire « Je suis désolée que tu l’aies mal pris » ne remet pas en question ce qui a été blessant mais la sensibilité de la personne en face. En somme, cette excuse n’en est pas une, mettant en cause la responsabilité d’autrui et lui faisant sentir qu’iel est trop susceptible.

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Pour bien s’excuser, il est nécessaire d’entendre et de comprendre ce que l’autre nous reproche, de ne pas minimiser ce ressenti et de prendre conscience de nos torts, sans chercher à se disculper. Aussi, faire en sorte que cette situation ne se reproduise plus est souhaitable, voire obligatoire. Préférez alors un « Je suis désolé.e d’avoir fait ça, j’ai compris que ça t’avait fait souffrir et je veillerais à ne plus agir comme ça par la suite » plutôt qu’un « Je suis désolé.e si ça t’a blessé.e, mais je rigolais. »