Quand on se retrouve pour la première fois autour d'un verre, c'est angoissant. On a envie de plaire, on est dans la retenue… Le first date, c'est un peu comme un pilote de série : on plante le décor, on présente les personnages.

Mais c'est souvent au deuxième épisode qu'on sait vraiment si la série nous plaît ou non. Le deuxième rendez-vous, c'est le plus important : la preuve par quatre.

Pourquoi le deuxième rendez-vous est meilleur que le premier ?

  • On est moins stressée

 #FirstDate : Mille et une questions se relayent dans notre tête : est-ce que je lui plais ? Je dois commander un mojito ou une bière ? Demi ou pinte ? Je parle trop de moi, là ?

On fait gaffe à tout, depuis la position de nos mains jusqu'à notre eye-contact, qu'on essaye de doser entre indifférent et trop insistant.

Vidéo du jour :

#DeuxièmeRDV : C'est bon, on a compris qu'il se fiche complètement qu'on commande deux pastis d'affilée. On arrive plus zen, on se préoccupe moins de toutes ces petites choses qui, au fond, ne sont pas bien graves.

Et on n'a pas passé trois heures à choisir sa tenue, son angle d'eye-liner et sa coiffure avant de le rejoindre. Rien que ça, ça détend.

  • On profite plus du moment

 #FirstDate : À force d'analyser chaque geste, le verre relève plus d'une épreuve de « Koh-Lanta » que d'un rendez-vous romantique.

On n'a même pas dégusté notre mojito, tellement on flippe qu'un bout de menthe se coince dans la dent. Quant à l'assiette de fromages, on l'a à peine touchée, traumatisée à l'idée de sentir la hyène. 

#DeuxièmeRDV : Maintenant qu'on sait que notre humour noir ne le fera pas sauter de sa chaise, on peut souffler. On se laisse aller, on rit, on est soi-même, tout simplement. Idem de son côté.

Alors, non seulement on savoure la soirée, mais on est aussi plus attentive. Et on kiffe notre mojito, nom de nom.

Deuxième rendez-vous : apprendre à mieux se connaître

  • On en apprend plus sur l’autre

 #FirstDate : La conversation est plutôt neutre, les questions, banales : tu fais quoi dans la vie, tu aimes voyager, tu as grandi où… Le premier rendez-vous prend des airs d'entretien d'embauche, on envisage l'autre dans les grandes lignes.

Et c'est normal, il faut avoir dessiné les contours avant de passer au coloriage.

#DeuxièmeRDV : Fini les questions vagues, on entre dans le côté plus perso, on approfondit. Ça y est, on sait qu'il est né à Lyon, qu'il bosse chez Air Limpide depuis cinq ans et qu'il est allé au Brésil l'été dernier ; on peut passer aux conversations plus intéressantes.

On discute famille, projets… Au lieu de résumer l'histoire de sa vie à tour de rôle, on raconte un souvenir d'enfance, une anecdote de vacances, un rêve qu'on aimerait réaliser. Et c'est là que la rencontre commence réellement.

  • On réalise vraiment si l'autre nous plaît

 #FirstDate : Avec l'excitation, à part s'il a lâché qu'il était en couple, on a tendance à idéaliser notre rencard : il était parfait, pourvu qu'on se revoie vite. Ou, au contraire, on se dit que le courant n'est pas passé.

Minute, papillon ! Comme disait notre mère quand on repoussait notre assiette d'épinards même pas entamée : « Goûte avant de dire ce que tu en penses. »

#DeuxièmeRDV : C'est là qu'on désactive le filtre qui installait notre date sur un piédestal. Comme on est plus concentrée, on remarque alors que celui dont on avait pris le silence pour un désintérêt était simplement stressé.

Ou qu'il a des valeurs auxquelles on adhère moyen, finalement. Donc, on respire et on profite du deuxième épisode. En croisant les doigts pour qu'il nous donne envie d'en voir un troisième.

On a tendance à idéaliser le premier rendez-vous.

  • Heureusement qu’il y a eu un deuxième rendez-vous

 « La première fois que je rencontre Guillaume, je renverse ma bière sur lui au bout de vingt minutes. Son pantalon est trempé, on écourte. Je rentre chez moi honteuse : lui, je ne le reverrai jamais.

Quand il me propose de remettre ça le lendemain, j'hésite… mais j'y vais quand même. On en a ri, il m'a détendue, on a passé une super soirée et à minuit, on s'embrassait. » Léa, 25 ans

« Avec Kader, ce n'était pas gagné : au first date, il monopolise la conversation sans me poser une seule question. Pourtant, quand il me rappelle la semaine suivante, j'accepte de le revoir.

J'y vais à reculons… et je réalise qu'il était juste hyper stressé. Rien à voir avec le goujat égoïste que j'avais rencontré. Le mois prochain, on fête nos deux ans. » Lilia, 28 ans

 « Quand je rencontre Alban, liké sur Tinder, je balise : c'est mon premier date 2.0. Je bégaye, mes blagues tombent à plat… Bref, je passe pour une fille ennuyeuse et pas brillante, je suis dégoûtée.

La semaine suivante, je prends mon courage à deux mains et je lui propose qu'on se revoie. De toute façon, ça ne peut pas être pire. Il répond OK. Et comme par magie, je suis détendue ! On est sortis ensemble trois ans. » Mylène, 31 ans

>> Alors, prête pour le deuxième rendez-vous