Wilkinson Intuition

LE PLUS IMPORTANT, C’EST D’AVOIR UN GROS MENTAL ET DE LA DÉTERMINATION !

BOXER POUR (SUR)VIVRE

Rima Ayadi commence la boxe sur le tard et son entourage doute parfois de ses capacités. Pourtant la jeune femme a une intuition : elle va devenir championne.

LA BOXE DANS LA PEAU
En 2016, Rima Ayadi a 26 ans. Elle cumule deux emplois, vingt kilos en trop et une vie bien mouvementée. Si elle n’éprouve aucun intérêt pour le sport, elle a en revanche une profonde colère et une détermination sans limite. Sa rencontre avec la boxe va tout changer : désormais c’est sûr, elle n’a plus une minute à perdre pour prendre sa revanche sur la vie.

L’interview musclée

POURQUOI T’ES-TU TOURNÉE VERS LA BOXE ?
J’ai découvert la boxe par hasard. En 2016, je rencontre une équipe de boxeurs, habituée du restaurant dans lequel je travaille. À force de me proposer de venir m’entraîner, j’accepte et là, c’est le coup de foudre. Au premier coup de poing dans le sac, je ressens tellement d’émotions que j’en pleure. Je me donne à fond et je progresse très vite. Au point de me professionnaliser. En une seule année, je dispute 15 combats et j’obtiens 14 victoires !

QUELLE EST TA ROUTINE QUOTIDIENNE D’ENTRAÎNEMENT ?
Cela dépend si j’ai une compétition ou non. Habituellement, je m’entraîne une fois par jour, du lundi au vendredi. Mais dès que j’ai une date de compétition, c’est différent ! Je passe alors à deux entraînements par jour. Tous les matins je me focalise sur le côté physique avec des séances intenses, et l’après-midi est dédiée à la technique.

QUELLES SONT SELON TOI LES QUALITÉS QUE DOIT AVOIR UNE BONNE BOXEUSE ?
Le plus important, c’est d’avoir un gros mental et de la détermination !

QUEL EST TON SECRET POUR AVOIR CONFIANCE EN TOI ET TE PRÉPARER MENTALEMENT AVANT UN COMBAT ?
Quand je doute, je me dis que c’est totalement normal de passer par là et que ça fait partie du jeu. Dans la vie d’un champion ou d’une personnalité, la facilité n’existe pas ! Les parcours de certaines personnes m’inspirent énormément, je regarde beaucoup de documentaires et il y a un dénominateur commun : elles ont toutes galéré pour y arriver. Ce n’est pas pour rien que « détermination » est mon mot préféré !

Sa routine beauté

1La semaine avec les entraînements je ne peux pas me maquiller, mais je n’oublie pas les soins pour autant !
2Avant chaque combat je me maquille le teint et les yeux : ça étonne mais ça me donne confiance en moi.
3Le week-end je prends un moment pour moi. J’adore me faire un gommage et un masque par exemple, le tout à la maison.
4Après un combat, c’est la récompense : sauna, hammam et même esthéticienne !

Il faut de la polyvalence, une grande capacité d’adaptation, de la détermination et la soif de gagner !

ALEXIA RICHARD & LEZANA PLACETTE

BINÔME DANS LA VIE ET SUR LE TERRAIN

Rien ne les prédestinait à se rencontrer, et pourtant, Alexia et Lézana forment aujourd'hui un duo de choc. Désormais, elles souhaitent poursuivre leur intuition : devenir championnes internationales de beach-volley.

UNE CARRIÈRE SANS GRAIN DE SABLE
Alexia Richard et Lézana Placette n'ont que 27 et 25 ans. mais elles jouent ensemble depuis déjà 10 ans. Partenaires sur le terrain et amies dans la vie, leur complicité comme leurs différences leur permettent d'enchaîner les victoires. Si les jeunes femmes ont le goût du challenge, aujourd'hui, elles ont un objectif : les J.0 2024 !

L’interview musclée

COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE BEACH-VOLLEY ?
Alexia : J'ai toujours fait beaucoup de sport, notamment du tennis. J'ai dû arrêter lorsque j'ai déménagé. Je me suis tournée vers le volley puis le beach-volley un peu par hasard, et je ne l'ai plus jamais lâché !
Lézana : Mes parents étaient tous les deux volleyeurs et même si j’ai fait d’autres sports comme la GRS ou le ski, j’ai eu l’intuition de poursuivre dans le beach-volley. Ce que j’aime particulièrement, c’est qu’il s’agit d’un sport d’extérieur. Et il faut vraiment aller puiser dans nos ressources physiques et mentales.

Quelle est votre routine d’entraînement ?
On s’entraîne du lundi au samedi matin, deux fois par jour. On mêle de la technique, de la musculation et du cardio, mais on a aussi notre propre routine ! Avant un match, on se prépare, on enfile nos écouteurs et on écoute de la musique : on a la même playlist depuis 10 ans ! À ce moment précis, plus rien n’existe autour de nous jusqu’à ce que l’on touche au ballon.

Selon vous, quelles sont les qualités d’une bonne joueuse de beach-volley ?
Pour pratiquer le beach-volley, il faut de la polyvalence, une grande capacité d’adaptation, de la détermination et la soif de gagner!

Quelles sont vos ambitions pour les J.O. de Paris 2024 ?
Nos ambitions sont simples : on vise la médaille d’or, bien sûr ! On sait que ce ne sera pas facile et que ça demandera beaucoup de travail. Un podium serait magnifique ; une médaille d’or serait grandiose. Mais avant tout, on espère atteindre cet objectif en ayant éprouvé un maximum de plaisir.

Leur routine beauté

1On adore faire nos ongles, mais c’est Léza qui s’y colle ! Ça la détend et ça développe son côté artistique.
2Avant un match, on se coiffe, on met un peu d’anticerne et on se parfume. On met le même parfum, tel un porte-bonheur.
3Le beach-volley étant en extérieur, bien sûr, on ne lésine pas sur la crème solaire !
4Dernière étape indispensable ? Le rasoir ! Comme on est très souvent en bikini, on a besoin d’être rapidement au top.

Il y a toujours un aspect physique, tactique et mental.

ANNE TRAN

L'AS DU VOLANT

Anne Tran commence le badminton très jeune, mais c’est en réalité son goût pour la compétition qui va décupler son intuition, celle de devenir championne.

Une affaire de famille
Anne Tran a toujours baigné dans l’univers du badminton grâce à ses parents. Elle touche son premier volant alors qu’elle a à peine 3 ans, mais la passion pour cette discipline ne vient qu’un peu plus tard, lorsqu’elle participe à sa première compétition. Mais si elle a longtemps été entraînée par son père, Anne vole désormais de ses propres ailes.

L’interview musclée

Qu’est-ce que tu aimes le plus avec le badminton ?
Je trouve que le badminton est un sport très complet et ludique. Il y a toujours un aspect physique, tactique et mental. Pour ma part comme je joue en double, je dirai que j’aime également beaucoup le fait de partager le terrain avec quelqu’un.

Quelles sont les qualités primordiales pour être une bonne badiste ?
Physiquement déjà il faut avoir un bon cardio (rires) ! On utilise beaucoup les jambes, les quadriceps et les mollets. Tactiquement, il faut réussir à réfléchir sur le terrain, connaître par cœur ses points forts. Je dirais qu’il faut également avoir l’esprit de compétition, c’est même primordial !

Quelle est ta routine d’entraînement ?
Je m’entraîne deux fois par jour, du lundi au vendredi. Chaque entraînement dure environ 2h30. Durant les entraînements dits physiques, je vais faire de la musculation et du gainage. Le reste du temps, je développe plutôt le côté technique.

Justement, quelle est ta technique pour surmonter les moments de doute ?
Quand je ressens des petits moments de doute, j’en parle directement à mon entourage, qui a le recul nécessaire. Ça m’aide beaucoup. Souvent, je remets aussi en ligne de mire mes objectifs. Pour beaucoup de compétiteurs, ça se résume aux résultats ou aux médailles. Bien sûr que c’est important, mais moi ce qui me drive c’est que j’aime profondément ce que je fais. Le badminton, mon quotidien, mes entraînements, ma progression. Le bout du chemin, ce serait bien entendu de participer aux JO devant mes proches et mes amis, mais toutes les petites étapes comptent.

Sa routine beauté

1Le matin, je passe mon visage sous l’eau et je me brosse les dents…
Et c’est tout !
2Je ne porte jamais de maquillage, sauf quand je sors et que j’ai envie de marquer le coup.
3Ma Madeleine de Proust, c’est le baume du tigre. Je l’utilise depuis petite, il m’a beaucoup aidé pour la détente musculaire.
4Pour prendre soin de moi, je suis plutôt simplicité et efficacité à la maison que soins en institut.

J’ai commencé quand j’avais 6 ans et au début, j’y allais un peu à reculons.

ALOÏSE RETORNAZ

VOILEUSE HEUREUSE

Amoureuse de la mer, Aloïse Retornaz commence la voile très jeune. Animée par l’esprit de compétition et d’équipe, elle a l’intuition de devenir championne.

Cap sur la voile
Initiée à la voile dès son plus jeune âge, Aloïse Retornaz commence le 470, devient rapidement addicte et enchaîne les récompenses. Médaillée de bronze aux précédents J.O. de Tokyo, elle a récemment décroché une nouvelle médaille lors des Championnats d’Europe de 470. Désormais, cap sur les J.O. 2024 !

L’interview musclée

Quelle est ton histoire avec la voile ?
J’ai commencé quand j’avais 6 ans et au début, j’y allais un peu à reculons. Quand j’ai fait ma première compétition à l’âge de 8 ans, j’ai eu une révélation, et maintenant la voile est une vraie addiction pour moi ! Ce qui m’a poussé à continuer ? L’esprit de compétition et le fait qu’il s’agisse d’un sport en extérieur.

Quelles sont, selon toi, les qualités primordiales pour être une bonne voileuse ?
Il faut être assez ouverte d’esprit, très déterminée et persévérante. En effet, la voile est un sport d’expérience, dans lequel il peut y avoir énormément de moments de doutes qui peuvent parfois être décourageants.

Justement, comment arrives-tu à surmonter ces moments de doute ?
Déjà il faut savoir qu’on est très suivi sur le plan psychologique. Personnellement, la première chose que je fais, c’est que j’en parle à mes proches. Et souvent, je m’imagine arrêter la voile et je me rends compte que je n’en ai absolument pas envie (rires) !

Et qu’est-ce qui te motive à ne jamais abandonner ?
Si je continue aussi intensément, je pense que c’est vraiment pour les sensations que la voile me procure, et le sentiment de liberté que je peux ressentir. Et puis on ne va pas se mentir, vivre de ce que l'on aime faire profondément, c’est quand même une chance.

Est-ce que tu te rappelles un moment précis où tu as eu l’intuition qu’il fallait que tu poursuives dans cette voie ?
Oui, complètement. Après ma médaille de bronze aux J.O. de Tokyo, alors que ça faisait 15 ans que je travaillais pour décrocher cette médaille, j’ai eu l’intuition que ce n’était pas encore le moment pour moi d’arrêter ma carrière.

Sa routine beauté

1Sur l’eau, je ne me maquille pas, mais au quotidien, je mets toujours le même mascara et un peu de gloss.
2Impossible de faire l’impasse sur la crème solaire ! J’opte pour un SPF50 en format stick, et je n’oublie pas les lèvres !
3Pour éviter les nœuds, j’attache le plus possible mes cheveux et je vais régulièrement chez le coiffeur.
4Sur certaines zones, j’ai opté pour l’épilation définitive, et pour les autres, j’utilise avec plaisir le rasoir, plus pratique !

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