Lorsque l’on est atteint de diabète de type 1 ou 2 ou de diabète gestationnel, vérifier la teneur en sucre de notre sang est essentiel, parfois plusieurs fois dans la journée. Car si le sucre est indispensable à la vie (les cellules du corps humain en ont besoin pour produire de l’énergie par l’effet de transformation du glucose en glycogène), un excès peut avoir de lourdes conséquences sur la santé. 

Pourquoi surveiller sa glycémie a du sens 

Étudier le fonctionnement de sa glycémie peut être très instructif lorsque l’on cherche à contrôler son poids. Cela permet en effet de constater que même en pensant faire les bons choix nutritionnels, on peut faire erreur et augmenter de manière rapide et éphémère son taux de sucre

Le corps aime la stabilité, les habitudes : lorsqu’il doit faire face à des hausses subites et des baisses tout aussi rapides de sucre dans le sang, il se fragilise et ne parvient plus à produire d’insuline - l’hormone qui régule la glycémie - en quantité nécessaire. Résultat, une concentration de glucose en excès est visible dans le sang. À terme, cela peut provoquer des complications de toutes sortes, notamment cardio-vasculaires ou rénales. Au contraire, une glycémie stable lui permet d’avoir toujours de l’énergie sans avoir à compenser pour réguler ses échanges biologiques. 

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On pensait cette habitude alimentaire saine… et pourtant ! 

Si l’on sait que le fast-food, les sucreries et autres aliments issus de l’industrie riches en sucre et en gras sont nocifs pour notre santé et ont tendance à malmener notre glycémie, on se méfie moins de certains gestes qui semblent sains. Pas étonnant, dans ce contexte, que la consommation des fruits les plus sucrés soit déconseillée aux personnes diabétiques (pommes et poires, fraises, oranges, kiwi, avocats…). Pour les autres, ils peuvent les manger sans crainte, à condition de ne pas abuser d’un point de vue quantitatif, et de les consommer au bon moment. 

Pour bien des gens, manger un fruit va être la réponse idéale à un grignotage nécessaire pour combler la faim ou prendre une collation saine. Et pourtant, si l’on en croit le diététicien nutritionniste Pascal Nourtier, manger un fruit seul ou en dehors des repas serait un facteur de hausse de la glycémie, surtout dans le cas de fruits très sucrés, c’est à dire dépassant « 10 à 12% de taux de sucre » et ayant un fort IG (Index Glycémique). C'est aussi tout le propos, démonstrations à l'appui de Jessie Inchauspé dans son ouvrage Faites votre glucose révolution - La formule scientifique efficace pour perdre du poids et retrouver votre énergie.

Vous souhaitez opter pour un fruit au goûter ? Accompagnez-le d’une tranche de pain beurrée ou d’une poignée de fruits secs. L’IG sera moins fort et vous aurez une meilleure sensation de satiété. En outre, le spécialiste de la nutrition conseille de ne pas dépasser la consommation de 3 fruits par jour parmi les « Cinq fruits et légumes par jour » recommandés, que l’on soit atteint.e de diabète ou non.