En ce moment, nous sommes nombreux à recevoir des faire-parts pour célébrer l'union de nos proches. L'été 2022 marque, en effet, le retour des mariages célébrés en grandes pompes après deux ans de pandémie et de restrictions sociales. Dans tout cela, le single shaming bat son plein. 

Le single shaming, c'est quoi ? 

Les célibataires s'apprêtent, en effet, à vivre une énième pression face à leur statut amoureux. C'est ce qu'on appelle plus communément le single shaming, qu'on peut aussi traduire par l'humiliation des célibataires en Français. Le single shaming peut se révéler par bien des manières et par bien des situations. Cela va des remarques qui se veulent bienveillantes sur le célibat de la personne concernée telles que "cela arrivera quand tu tu ne t'y attendras pas" ou encore aux questions culpabilisantes comme : "quand on est-ce que tu nous présentes quelqu'un ?"

En effet, le célibat souffre encore de préjugés et de stéréotypes tenaces en 2022. Si certains vivent leur célibat avec sérénité, leur entourage a un regard pour le moins négatif et peu glorieux sur leur quotidien. Pour autant, il est tout à fait possible de ne pas être en couple et d'être épanoui. C'est, par exemple, le cas du consciously single

Mariage, repas de famille... Le single shaming est partout

Nul doute qu'en réunion de famille, à Noël ou encore durant les mariages, être célibataire représente une pression sociale supplémentaire. Selon une enquête menée par l'application de rencontre Bumble, 1 personne sur 4, parmi les 24-31 ans interrogées, ressentirait une pression quant au fait de se mettre en couple. 

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Interrogée par la BBC, la psychothérapeute Allison Abrams, a constaté que le single shaming consistait à "juger négativement quelqu'un de ne pas être en couple et de ne pas répondre aux diktats de la société qui sont celles-ci : à un certain âge, il faut être marié."

Le single shaming encore plus présent pour les femmes célibataires

Ipek Kucuk, expert pour l'application de rencontres Happn, quant à lui, a analysé cette manie à prendre en pitié les personnes célibataires. "Les gens ont tendance à penser qu'on s'ennuie et qu'on est seul quand on est célibataire", a-t-il expliqué à la BBC. Ces stéréotypes feraient d'ailleurs davantage pression chez les femmes. 

Le psychologue DePaulo, interrogé par la BBC a constaté une majorité de femmes chez ses patients souffrant de single shaming. "Les diktats sociétaux imposent aux femmes de se soucier davantage du mariage que les hommes", a-t-il expliqué avant de rajouter : "je pense donc que les femmes sont plus souvent soumises aux questions oppressantes concernant leur célibat." Nul doute que le single shaming, s'il concerne aussi les hommes célibataires, s'ajoute aux nombreux diktats sexistes imposés aux femmes.