L’été dernier, sa chaîne YouTube a dépassé le milliard de vues.

Aux Pays-Bas, elle est en tête des charts, un défi qu’aucune autre chanteuse française n’avait relevé depuis Édith Piaf.
Au Japon, en Roumanie, au Canada… elle cartonne.

Récemment, le New York Times lui a consacré un article et Forbes la classe parmi les personnalités européennes de moins de 30 ans les plus influentes au monde. « Plus qu’une chanteuse, un phénomène de société », nous affirme Tom Sapin, senior artist M.A.C France.

Ensemble, ils ont imaginé un gloss et un lipstick qui vont à toutes les couleurs de peau.
Un joli challenge.

Vidéo du jour :

Aya Nakamura : reine du maquillage

« Je m’assume totalement. Je mets des faux ongles, des faux cils, des mèches, je kiffe en fait. Je suis une meuf pas naturelle, mais tu ne peux pas m’en vouloir. Je suis comme ça. » Elle parle cash et ne cherche pas à entrer dans un moule. Mieux, elle a créé le sien. Et quand on s’interroge sur ce qu’elle avait en tête quand M.A.C l’a contactée, elle répond du tac au tac : « Je ne vais pas mentir, je ne pensais à rien de précis. Je voulais surtout mettre en avant ma personnalité. Qu’elle soit comprise à travers le maquillage. » Un domaine qu’elle maîtrise aussi bien que la musique.


Tom Sapin confirme : « Quand on s’est rencontrés, elle savait déjà tout. Teint, sourcils, lèvres, elle avait des connaissances solides. » Et si on pense que plus rien ne peut surprendre cette superstar, pas même une collab avec une marque internationale, on se trompe : « Quand je vois le film publicitaire et que je me dis qu’il sera diffusé dans tous les magasins, j’ai trop hâte ! C’est dingue, complètement dingue ! » confie la chanteuse.

La chanteuse Aya Nakamura garde les pieds sur terre

Elle commence tôt dans la musique et se fait connaître grâce aux réseaux sociaux, sur lesquels elle poste toutes ses chansons. Ça prend.
Son ami Dembo Camara devient alors son producteur manager et tout s’enchaîne.

En 2015, elle sort le titre Brisé qui atteint les 13 millions de vues sur YouTube. 

En 2016, elle signe un contrat avec la maison de disque Warner, puis réalise un feat avec le rappeur Gradur. L’année suivante, elle sort son album Journal intime, certifié disque d’or, et Djadja voit le jour en 2018.
Vous connaissez la suite.
Une belle success story.

Pour autant, à juste 24 ans, Aya Nakamura ne quitte pas le sol et ses chevilles n’ont pas enflé comme le ventre de Donald Trump.

Alors quand on cherche à savoir ce que ça lui fait de voir que Djadja a dépassé les 400 millions de vues, elle répond naturellement : « Je ne me rends pas compte. Je ne suis pas à fond sur YouTube à regarder le nombre de vues. Ça met plus la pression qu’autre chose. Je préfère rester dans ma bulle avec mon cercle de proches. Je ne fais pas attention à ce qui se passe autour, ça peut influencer mes choix ou me faire changer. Je préfère rester là où je suis. »  

Aya Nakamura : chanteuse engagée !

Quand on passe en revue ses interviews, on constate que tout le monde aimerait avoir une grille de lecture de ses chansons. Comme si elle ne parlait pas la même langue. Comme si on allait demander à Booba ou PNL de traduire leurs paroles. Ce qui n’arrive jamais. « Si on m’en reparle, ça va péter. Je pense que c’est du sarcasme. Pourquoi on n’exige pas d’explication de texte à un rappeur qui dit des trucs odieux dans ses sons ? Et pourquoi moi je dois rendre des comptes ? C’est du sexisme. »

Si elle avait été un homme, les choses auraient-elles été différentes ? « Ah mais clairement ! Un rappeur, quand il débute, il peut décoller en six mois et devenir disque d’or. C’est plus facile pour un garçon de se faire un nom dans la musique. Aujourd’hui on met toujours autant de barrières aux filles. C’est plus difficile pour nous de percer, sûrement parce qu’on évolue dans un milieu majoritairement masculin. » Un discours engagé qu’on pousse un peu plus loin : qu’est-ce qui pourrait la faire descendre dans la rue ? « Je vois tellement d’horreurs que je ne sais pas par où commencer. Mais je suis choquée par l’excision. C’est un crime à vie, on tue la personne physiquement et psychologiquement. ».

Une voix qu’on n’a pas fini d’entendre, et sur tous les tons. 

1/7

Son parfum Poison de Dior

Dior

2/7

Ses faux-cils M.A.C.

M.A.C.
3/7

Son rouge à lèvres M.A.C. x Aya

M.A.C. x Aya
4/7

Son vernis Insta-Dri Sally Hansen

Sally Hansen
5/7

Son Scrub Lavant Purifiant Christophe Robin

Christophe Robin

6/7

Son gloss M.A.C x Aya

M.A.C x Aya
7/7

Son soin corps Lait-huile Coco Nivea

Nivea

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