Passer du théâtre national de Cuba à Hollywood, ça ressemble à un pitch pour une série bankable Netflix. Et pourtant, c’est la stricte réalité sur le CV de la comédienne de 34 ans. Les secrets d’un tel succès ? Sa capacité à bouger, à déménager, à oser. Élevée par ses grands-parents à La Havane, Ana a toujours été confiante: sauter dans l’inconnu, partir à Madrid toute seule à 18 ans, passer ses premières auditions en anglais phonétique, tout est possible. À l’occasion de son nouveau rôle, celui d’ambassadrice mondiale d’Estée Lauder, elle nous accorde, entourée de ses agents, 15 minutes chrono, depuis Los Angeles. Croisée de fuseaux horaires, questions express, réponses ping-pong. On plonge.

Ana de Armas : un parcours atypique

À La Havane, il n’y a ni internet ni lecteur DVD, juste le cinéma du dimanche matin, quelques films made in Hollywood que la petite Ana regarde en cachette chez le voisin, et des monologues qu’elle mémorise seule devant son miroir. C’est ainsi qu’elle est admise, à 14 ans, à suivre des cours au Théâtre national de Cuba. À quel moment les rêves prennent-ils forme? Probablement lorsque l’envie est plus forte que la raison. Et c’est à 18 ans, avec juste de quoi remplir un Caddie, qu’elle déménage à Madrid grâce à la citoyenneté espagnole héritée de ses grands-parents maternels, puis file à New York. Sa carrière stagne ? Elle déménage à Hollywood, où elle pose enfin ses valises.

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Actrice et ambassadrice Estée Lauder

Des années plus tard, si Ana peut avoir le vertige, c’est en regardant derrière elle : Blade Runner 2049, le premier blockbuster d’une longue série, avant d’accueillir le rôle sésame d’une James Bond Girl dans Mourir peut attendre, ou d’accepter un rôle sulfureux dans le nouveau thriller d’Adrian Lyne, Deep Water. Et lorsque la marque Estée Lauder annonce leur partenariat, c’est en forme de teasing sur Insta : elle sera aux côtés de Carolyn Murphy et Adut Akech. La classe.

Sur les plateaux télé où elle est invitée, Ana parle sans l’ombre d’un accent, laissant penser à ceux qui l’interviewent qu’elle a grandi entre Central Park et Malibu. Pourtant, en débarquant aux États-Unis pour vivre son «american dream», elle ne maîtrisait aucun mot d’anglais. Son premier rôle, elle l’obtient en répétant son texte comme on apprend une poésie – et ça fonctionne. Travailler dur, toujours : elle suit alors des cours intensifs d’anglais et atteint rapidement un niveau fluent dans la langue de Shakespeare. À la question: «Pourquoi avez-vous appris l’anglais aussi rapidement?», elle nous répond du tac au tac: «Parce que ma vie en dépendait.» Repartir de zéro et entamer une carrière à Hollywood, pour Ana, c’est possible.

Ana est la fusion parfaite d’ici et d’ailleurs. De Cuba, son île d’origine, à l’Espagne, son premier pays d’accueil, puis les États-Unis – sans oublier l’Italie, qu’elle porte dans son cœur. Façon mille-feuille, elle collectionne les expériences, les charmes de chaque pays, et partage le tout avec une communauté de plus six millions de followers sur son Insta, @ana_d_armas. Ses virées à Palma de Majorque, ses entraînements en vue des tournages, ses chiens, qu’elle appelle «mes potes Elvis et Salsa»... Si Ana se cache en interview, elle joue cash sur ses réseaux.

La routine beauté d'Ana de Armas

Simple un jour, simple toujours. Quand Ana construit un rôle, elle imagine comment ce nouveau personnage se maquille. Quant à elle, pour se retrouver à la fin d’un tournage, elle aime l’effet reset de la peau nue, saine, travaillée au sérum Advanced Night Repair, son soin SOS qui ne la quitte jamais, celui qui repulpe, répare, efface la fatigue et offre un teint parfait. C’est une fille au naturel qu’on peut croiser sur les plages de L.A., en train de promener ses mini-chiens, avec juste un bon SPF sur la peau et du mascara noir extrême, parce que «mes cils, c’est mon make-up!».

Son bon sens, son regard de braise (sa marque de fabrique), et son goût pour les sillages frais ont charmé Estée Lauder. «Quand je suis devenue porte-parole du parfum Beautiful Magnolia, une brassée de pétales blancs, je l’ai essayé et aussitôt adoré. D’ailleurs, je le mets à n’importe quelle heure, sur la peau, les cheveux, et ça me rend heureuse, joyeuse. Vraiment.»

C’est une grande histoire qui se construit, jour après jour, avec Estée Lauder: «Je connais la marque depuis mon adolescence. Elle me faisait rêver, et puis j’ai découvert comment tout a commencé, avec Estée qui voulait que chaque femme se sente bien dans sa peau et osait affirmer que le plus beau visage... c’est le nôtre. J’ai trouvé cette vision ultra-moderne.» Et toujours d’actualité. 

Les 5 produits beauté favoris d'Ana de Armas

Son soin SOS : le sérum Advanced Night Repair, Estée Lauder

Son rouge à lèvres : le Rouge Allure Velvet, Chanel 

Sa crème pour les mains : le baume mains intense, L'Occitane 

Sa brume : la brume Rose Instant Hydration Mist, Fresh 

Son parfum : Beautiful Magnolia, Estée Lauder