Les bons gestes de l'hygiène intime

Nous ne le répéterons pas assez : l'hygiène intime doit se limiter à la toilette de la vulve, des grandes lèvres et du clitoris. Inutile - voire dangereux ! - de laver le vagin en profondeur, notamment en pratiquant la douche vaginale, décriée avec raison par tous les gynécologues pour les nombreux problèmes qu'elle provoque. 

Il ne faut pas se nettoyer la vulve plus de deux fois par jour, car cela augmente le risque de détruire le film hydrolipidique qui protège notre peau. À l'issue de la toilette, il est nécessaire de bien se sécher avec une serviette propre - évitez d'emprunter celle de votre copine à la salle de sport, car si elle est atteinte d'une vaginite, vous pourriez l'attraper... 

Un séchage parfait est indispensable, car les champignons adorent proliférer dans l'humidité et la chaleur. 

Il est déconseillé d'utiliser un déodorant intime, que tous les médecins jugent trop agressif pour les muqueuses.

Quel savon choisir pour mon hygiène intime ?

À moins que votre gynécologue vous ait prescrit un produit particulier en cas d'une inflammation ou d'une infection, il est inutile d'utiliser des savons antiseptiques ou antibactériens, qui ont l'effet inverse à celui escompté : ils ont tendance à détruire les bactéries indispensables au bon équilibre de la flore vaginale, ce qui peut provoquer des sécheresses vaginales.

Les lingettes intimes doivent être réservées aux situations "d'urgence", car leur usage quotidien est néfaste pour la flore vaginale.

La toilette avec de l'eau et un savon au pH neutre ou légèrement acide suffit, mais si vous tenez à utiliser un produit d'hygiène intime, veillez à ce que son pH ne soit pas supérieur à 5 et pas inférieur à 4, et qu'il ne contienne ni savon, ni parfum, ni colorant.