On vous a toujours dit et répété qu'il fallait apprendre à s'aimer soi-même et à s'accepter pour être heureuse. Apparemment, pour trouver le grand amour, point trop n'en faut...

Une génération égocentrique ?

Selon une longue enquête dans The Atlantic menée en septembre 2017 et une étude intitulée  "Génération Moi : pourquoi aujourd'hui les jeunes américains sont plus confiants, assertifs - et plus pitoyables qu'avant", écrite par la docteur en psychologie et professeure à l'Université de San Diego, Jean M.Twenge, le constat établi est sans appel. La difficulté des Millenials à se caser est le fruit de leur éducation. Depuis leur naissance, on leur répète qu'ils doivent s'aimer tels qu'ils sont, avec leurs défauts. Cela entraîne une confiance en soi appréciable, certes, mais également une certaine forme d'égocentrisme.

Des difficultés à s'ouvrir aux autres

Cette génération "trop" confiance rencontre donc un problème majeur. Lorsque l'on s'aime soi-même sans retenue, comment parvenir à s'ouvrir véritablement à quelqu'un ? Comment accepter de laisser cet autre pénétrer sa bulle ? Comment accepter de faire des compromis, si l'on estime être parfait tel que l'on est ?

Cette problématique est bien réelle. Ajoutée au carriérisme et à la virtualisation des relations humaines de plus en plus présents, elle explique en grande partie la difficulté de beaucoup de jeunes à trouver l'amour durablement.

L'étude conclut que pour se caser, il faut que cette génération trouve un équilibre entre l'estime de soi et l'ouverture aux autres. Facile à dire...

 
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