Qu’est-ce que la naturopathie ?

Le terme « naturopathie » provient du latin « natura » et du grec « pathos ». Ce terme signifie « étudier et supprimer le mal à l’aide des moyens que nous offre la nature ».

La naturopathie s’appuie sur des méthodes dites naturelles ou « holistiques », comme l’équilibrage du régime alimentaire, de l’hygiène de vie, la phytothérapie ou encore les massages. Elle a pour but l’amélioration du fonctionnement de l’organisme.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère la naturopathie comme la troisième médecine traditionnelle mondiale. Elle la définit comme « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels ou biologiques ».

L’UNESCO classe également cette discipline parmi les médecines traditionnelles.

À quoi sert la naturopathie ?

Il n’y a pas encore de preuves scientifiques qui prouvent l’efficacité de la naturopathie sur la guérison des maladies. En revanche, il est prouvé que cette médecine non conventionnelle est un complément efficace aux soins médicaux habituels, afin de réduire les traumatismes métaboliques et les risques d’incidents cardiovasculaires.

La naturopathie permet de promouvoir la santé dans son ensemble et de façon durable. Elle n’a pas pour but de se substituer à la médecine conventionnelle, mais vise à la compléter.

Comment agit la naturopathie ?

Cette médecine douce stimule les mécanismes naturels d’autoguérison du corps. Son rôle n’est pas d’éliminer un symptôme ou une maladie, mais bien de renforcer et d’activer les mécanismes naturels d’autodéfense du corps afin de prévenir les maux éventuels.

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C’est donc une médecine de prévention, une médecine de santé plus que de guérison. Le but principal de la naturopathie est d’autonomiser le patient en lui donnant les moyens de conserver sa santé.


Les différents « outils » en naturopathie
Le naturopathe utilise diverses méthodes naturelles, telles que :

  • la phytothérapie ;
  • la nutrition ;
  • l’homéopathie ;
  • l’aromathérapie ;
  • les manipulations physiques ;
  • les techniques de gestion du stress.

Principes de la naturopathie

La naturopathie est une médecine qui était utilisée par les Grecs anciens. Ses principes, toujours en cours de nos jours, s’inspirent très largement du « corpus hippocratique », un ensemble d’ouvrages de médecine attribués au célèbre médecin grec Hippocrate.

La naturopathie retient quatre grands principes, que sont :

  • « primum non nocere » (« d’abord, ne pas nuire ») : certains symptômes peuvent être le signe d’un processus de guérison ; de fait, leur suppression peut faire plus de mal que de bien. Ainsi, la naturopathie ne doit pas empêcher le processus naturel de guérison mais bien le favoriser ;
  • « vis medicatrix naturae » (« la nature possède sa propre capacité à guérir ») : l’organisme recèle le pouvoir de conserver et rétablir sa santé. Le rôle de la naturopathie est donc de faciliter l’accès à ces capacités naturelles et de supprimer les obstacles qui s’y opposent ;
  • « tolle causam » (« découvrir et traiter la cause ») : plutôt que de supprimer les symptômes d’une pathologie, le thérapeute naturopathe en recherche les causes ;
  • « docere » (« enseigner ») : le médecin a pour mission de guider le patient vers la guérison ; il doit l’aider à conserver sa santé de façon naturelle, en lui apprenant à prendre soin de lui-même et à veiller sur son propre processus de guérison.


Comment se déroule une consultation ?

Le naturopathe établit un « bilan de vitalité » d’après plusieurs techniques, telles que l’iridologie, c’est-à-dire la lecture de la partie colorée de l’œil, la morphopsychologie, les pouls énergétiques, les réflexologies ou encore les tests psychologiques.

Grâce à ce bilan, le naturopathe évalue les carences et surcharges, mais aussi les prédispositions biologiques du patient. Le thérapeute peut ensuite concevoir un programme, souvent appelé « Programme d’hygiène vitale » (PHV), visant à rectifier les déséquilibres.