Les principales causes de péritonites en gynécologie


La survenue d'une péritonite gynécologique résulte majoritairement des complications d'une autre pathologie touchant l'un des organes génitaux chez la femme. Il peut s'agir :


- d'une infection pelvienne : touchant principalement les trompes de Fallope, les ovaires et l'utérus, cette infection transmissible sexuellement peut provoquer une péritonite lorsqu'un abcès ou une paroi infectée se rompt, déversant des bactéries au sein de la cavité abdominale ;


- d'un pyosalpinx : cette infection sexuellement transmissible se caractérise par la formation d'un abcès purulent à l'intérieur d'une ou des deux trompes de Fallope ; en cas de rupture de l'abcès, les bactéries provoquent une infection généralisée au sein de l'abdomen, c'est-à-dire une péritonite ;


- d'un abcès de l'ovaire : plus fréquent dans le cadre des fécondations in vitro (FIV), les abcès ovariens qui se rompent entraînent une péritonite lorsque l'infection se propage dans la cavité abdominale ;


- d'un abcès du cul-de-sac de Douglas : la rupture de cet abcès, situé dans le repli du péritoine entre l'utérus et le rectum, peut engendrer une péritonite.


Péritonites gynécologiques : la prise en charge


Dans la majorité des cas, les péritonites dont l'origine est gynécologique nécessitent une intervention chirurgicale d'urgence afin de nettoyer les organes touchés par l'infection.

Néanmoins, la cause principale ayant engendré cette complication devra être traitée afin d'éviter toute récidive. Des médicaments antibiotiques sont généralement prescrits afin de combattre les germes responsables de l'infection pelvienne, du pyosalpinx, de l'abcès à l'ovaire ou encore de l'abcès du cul-de-sac de Douglas.

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Bien entendu, la patiente fera l'objet d'une surveillance accrue pendant toute la durée du traitement.