Comment rencontrer un homme ? 

  • « Grâce à Pedro Almodóvar » Violaine, 28 ans

Je suis à une fête chez une copine et je lave des verres dans la cuisine en lui parlant de ma passion : les films de Pedro Almodóvar. Elle m’écoute et tout à coup, elle me coupe la parole et quitte la pièce en me criant : « Il faut absolument que tu parles tout de suite avec Antoine. » Pas le temps de lui demander quoi que ce soit, elle revient avec le fameux Antoine et m’explique qu’il travaille pour le festival du Cinéma espagnol de Nantes. Ça a immédiatement collé entre nous.

  • « Parce que j’ai appris à nager » Annabel, 25 ans

Depuis quelques semaines, j’apprends à nager à la piscine municipale. Mon professeur, Max, a l’habitude de travailler avec des enfants et me parle comme si j’avais 10 ans. Ça m’énerve, d’autant plus que j’ai du mal à le prendre au sérieux dans son slip de bain bleu. Mais un soir, je le croise après le cours. En jean, il est bien plus séduisant. On prend le bus ensemble et pour une fois, il me parle d’autre chose que de brasse coulée. À partir de là, nos rapports changent, j’ai envie de mieux le connaître. Je m’inscris aux cours de secourisme uniquement pour passer quelques semaines de plus avec lui. Et quand je décroche mon brevet, j’ai un prétexte pour l’inviter à déjeuner. Deux ans après, , je vais rarement à la piscine… mais je vis avec Max.

  • « En m’inscrivant sur un site de rencontres » Stéphanie, 30 ans
Vidéo du jour :

Un an après ma rupture avec Aymeric, j’ai enfin envie de rencontrer quelqu’un d’autre. Mais séduire, c’est difficile : je m’inscris sur un site de rencontres. Je chatte plusieurs semaines avec des garçons sans conviction, jusqu’au soir où je remarque le profil d’« Alex340 ». On passe plusieurs heures à parler et je me décide : je lui propose de se rencontrer. Le rendez-vous se passe hyper bien. Quelques jours après, on se désinscrit du site. Notre histoire virtuelle est finie, la vraie commence.

  • « En prenant le train » Audrey, 22 ans

J’étudie la photographie à Arles depuis deux ans, mais mes parents et mes amis vivent à Montpellier. Je prends le train tous les vendredis à 18 h 45, et à chaque fois, je croise un blond avec un tatouage sur le bras et un air de David Beckham. J’en parle à mes copines mais n’ose pas l’aborder. Un jour je le vois feuilleter un magazine de photo : c’est l’occasion rêvée, je m’assois près de lui et je me lance. On discute objectifs et focus pendant tout le trajet et arrivés à Montpellier, il me donne rendez-vous la semaine suivante. Au quatrième voyage côte à côte, il m’a enfin embrassée.

  • « Grâce à une chute » Lucie, 29 ans

Je fais de l’escalade depuis mes 15 ans. Les murs de six mètres de haut, ça ne me fait pas peur, mais ce jour-là, c’est la première fois que je grimpe depuis mon entorse au poignet. Je n’ai pas récupéré tous mes réflexes : je lâche prise et j’atterris trois mètres plus bas, à côté de Yoann, un  débutant. Il a plus peur que moi, je lui offre un jus d’orange à la cafèt’ du club pour l’aider à se remettre de ses émotions… Quatre ans plus tard, il me demande en mariage tout en haut du col de Bavella, en Corse.

  • « En exposant dans un salon professionnel désert » Laurence, 32 ans

Je suis commerciale, je sillonne la France toute l’année et je participe à des salons professionnels. Il y a deux ans, je tiens un stand dans une petite ville et je m’ennuie à mourir : les allées du salon sont désertes. Heureusement il y a le représentant du stand voisin. On bavarde pour tuer le temps, comme moi, il adore les films de Scorsese et l’Asie du Sud-Est, on en parle pendant des heures, avant de dîner ensemble. Finalement, le seul salon où je n’ai signé aucun contrat est celui où j’ai trouvé l’amour.

  • « Parce que je me suis inscrite à un cours de danse » Astrid, 29 ans

Après des mois d’hésitation, je m’inscris à un cours de danse de salon. À la première leçon, mes craintes se justifient : apparemment, je suis la seule à ne pas avoir 60 ans… Je m’apprête à partir quand je tombe nez à nez avec un garçon de mon âge. Il jette un coup d’oeil à la salle et me propose d’être sa cavalière. Je dis oui immédiatement. Je ne regrette pas : le cha-cha-cha avec lui c’est super.

  • « Parce que je suis une râleuse » Camille, 28 ans

Musique à fond, hurlements pendant les matchs de foot et bruits de pas qui résonnent dans les couloirs… Je n’ai pas encore croisé mon nouveau voisin de palier, mais une chose est sûre : il est bruyant ! Un soir, énervée par une énième fête dans son appartement, je sonne à sa porte. Un garçon canon vient m’ouvrir et me promet de baisser le volume. Je reste bouche bée ! Le lendemain matin, il vient s’excuser avec un sachet de croissants. Depuis plus aucun problème de voisinage : on habite ensemble.

  • « En faisant un pacte avec mon ami Ludo » Anne, 21 ans

Comme moi, mon copain Ludovic cherche l’amour. Le 1er janvier dernier, on prend une résolution : cette année, je lui présente toutes mes copines célibataires et lui fait pareil. Ce soir c’est son tour, il me présente Hugo. Il me plaît, et je le revois rapidement en tête à tête. Quelques semaines après, j’annonce à Ludovic qu’il a accompli sa mission. Il me reste à remplir la mienne.

Les différentes façons de trouver l'amour

  • « Parce que j’ai quitté le théâtre » Lou, 27 ans

J’accompagne ma copine Fatima au festival d’Avignon et dès le premier soir, on assiste à une pièce contemporaine. La salle est plongée dans le noir, la scène aussi. Dessus un homme récite un monologue en bégayant avant d’être rejoint par un groupe de filles qui hurlent… C’est trop pour moi, je sors en pouffant de rire. Suivie par un garçon, hilare lui aussi. Dehors, on rigole longuement avant de retrouver nos esprits. Une fois calmés, on s’assoit sur le trottoir et on papote deux heures, le temps que ma copine sorte. Depuis, on est inséparables.

  • « En bossant au rayon yaourts ! » Leïla, 23 ans

Pas de vacances pour moi l’été dernier : au lieu de barboter dans une eau à 25 °C, je suis manutentionnaire à Carrefour. Premier jour, j’arrive à 3 heures du matin au rayon yaourts, la mort dans l’âme. Guillaume est en train de ranger les fromages blancs. Trop déprimée à l’idée de passer mon été entre deux rayons réfrigérés, je le remarque à peine. Au bout d’un mois, épuisée par le travail de nuit, j’envisage de tout arrêter. J’en parle à Guillaume, il me remonte le moral et me convainc de rester. Je ne sais pas pourquoi mais je me réengage pour un mois. Le soir même, il m’invite à dîner. Aujourd’hui, les yaourts, on les range ensemble, mais dans notre frigo.

  • « C’est ma cousine qui me l’a présenté » Julie, 29 ans

Cela fait des semaines que ma cousine Laetitia me répète : « Il faut que je te présente Nicolas, tu vas l’adorer. » Elle est têtue, pour avoir la paix, j’accepte. Je la retrouve un soir dans un resto marocain, bien décidée à écourter la  soirée. Elle est avec son copain et le fameux Nicolas. Dès que je le vois, je regrette de ne pas avoir fait d’effort sur ma tenue et je ne pense plus à rentrer chez moi. En plus, il est vraiment drôle. Ma cousine est aux anges. Elle peut : c’est grâce à elle que j’ai rencontré mon mari.

  • « Parce que j’ai oublié le pain » Sybille, 25 ans

J’organise un pique-nique avec mes copines sur le bord du canal. J’ai tout : une jolie nappe, des salades, des boissons fraîches… Il ne manque que du pain pour accompagner le fromage. Près de nous, un groupe de garçons se prépare des sandwichs, je leur demande s’ils peuvent nous dépanner. L’un d’eux me tend alors une baguette avec un grand sourire. J’ai un coup de cœur. Finalement, nos deux groupes se rassemblent, on partage nos piqueniques. Ça fait deux ans qu’on vit ensemble.

  • « Parce que j’ai enfin osé prendre l’avion » Albane, 28 ans

Ma cousine habite Moscou depuis des années. L’été dernier, malgré ma peur en avion, j’achète enfin un billet pour aller la voir. Le jour du départ, je tremble d’angoisse et lors du décollage, je serre les accoudoirs si fort que mon voisin s’en aperçoit. Il me parle pour me détendre et peu à peu, on fait connaissance. Il s’appelle Benjamin et le courant passe si bien que les trois heures de vol filent sans que je m’en rende compte. À la sortie de l’avion, il note son numéro au dos de ma carte d’embarquement. Sans ce vol, je n’aurai pas rencontré mon homme.

  • « Grâce à internet » Paloma, 27 ans

Il y a un an, je m’inscris sur un site de rencontres. Pas pour trouver le grand amour, mais pour m’amuser. Je multiplie les histoires d’un soir, ça me convient. Je contacte Armand sur son profil en étant dans le même état d’esprit, mais quand je le retrouve à la terrasse d’un café, je craque immédiatement. On passe la nuit ensemble et pour la première fois, je laisse mon numéro de téléphone avant de quitter son appartement. Dès le lendemain, j’ai envie de le revoir et j’attends son appel. Il a appelé. Je ne suis jamais retournée sur ce site internet.

  • « En allant à une soirée Troc My Friends » Najet, 23 ans

Je viens d’emménager à Paris. Je connais peu de monde alors je participe aux soirées Troc My Friends pour rencontrer de nouvelles têtes. Le principe est simple : on se retrouve dans un bar et chacun vient obligatoirement accompagné d’un ami. Un soir, j’y retrouve ma coloc Juliette, elle est accompagnée de Bastien, un copain d’enfance. Très vite, elle voit qu’il me plaît, alors elle nous laisse en tête à tête. Le lendemain matin, je lui offre des croissants pour la remercier : je sais déjà que pour moi, Bastien sera bien plus qu’un ami.

  • « Grâce à mes ciseaux » Flora, 24 ans

Je suis coiffeuse et comme toutes mes collègues, j’ai mes clients fidèles. Mais depuis quelques semaines, l’un d’eux vient vraiment souvent. Sa coupe est parfaite, pourtant il veut raccourcir sa nuque ou égaliser des mèches. OK, j’ai compris ! Comme je le trouve mignon et que je ne veux pas l’amocher, je le lui dis. C’est à ce moment qu’il m’a invitée à boire un café !

  • « J’ai été curieuse sur un forum » Laura, 25 ans

Je m’inscris sur un forum ciné, comme ça, pour rigoler. Un bon moyen de discuter quand on est timide comme moi. Un jour, un pseudo attire mon attention : « Truc Indéfinissable ». Ça m’intrigue. Ce pseudo est le point de départ d’une longue discussion qui continue le lendemain et le surlendemain. « Truc Indéfinissable » s’appelle en fait Nicolas et deux mois plus tard, il me rejoint à Poitiers, en train. Je l’attends sur le quai de la gare mais je ne le vois pas. Je l’appelle : « Où es-tu ? » « Derrière toi ! » Je me retourne, il est là et m’embrasse. Ça fait six ans qu’on vit ensemble.

  • « Parce que mon amie a un frère » Imane, 21 ans

Je connais Lucas depuis que j’ai 12 ans : c’est le grand frère de Marion, une copine du collège. On s’ignore pendant toute notre adolescence, mais le jour des 20 ans de Marion, nos regards se croisent. Ça fait des années que je ne l’ai pas vu, et l’ado boutonneux a bien changé… On passe la soirée à papoter comme si on se rencontrait pour la première fois et, le lendemain, j’avoue à Marion que son frère me plaît énormément. Elle éclate de rire : lui aussi lui a confié son coup de cœur pour moi.

 

  • « J’ai fait le premier pas » Delphine, 28 ans

Je suis à Berck pour le week-end. J’entre dans une petite boutique de fringues en bord de mer. Grégory, le vendeur, s’occupe de moi, il me fait essayer une robe et deux jupes. Pas mal, le garçon. En plus, il est drôle. Je repars avec une jupe en jean et un grand sourire. Les jours suivants, je ne peux m’empêcher de penser à lui. Que faire ? J’ai gardé le sachet du magasin, l’adresse est dessus. Je lui écris une lettre. Et s’il ne répond pas ? Tant pis, je tente le coup. Et j’ai raison, car lui aussi a essayé de me retrouver, en cherchant le chèque avec lequel j’ai payé la jupe. Depuis, j’ai trouvé du boulot à Berck et nous vivons ensemble.

  • « Parce que ma sœur a eu un accident » Séverine, 22 ans

Après son accident de scooter, ma sœur reste trois semaines en centre de rééducation. Elle se sent seule, je vais la voir tous les jours pour lui remonter le moral… et papoter avec Idriss, le garçon qui partage sa chambre. Quand ma sœur quitte le centre, je lui laisse mon numéro. Il m’appelle le lendemain. Depuis on ne s’est pas quittés.

  • « Parce qu’il venait me voir tous les jours » Margaux, 23 ans

Je suis serveuse dans le bar de mes parents, à Cannes. Un soir, deux garçons viennent boire un verre, je ne fais pas trop attention à eux. Le lendemain, un des deux revient, seul. Les jours qui suivent, il est à nouveau là, il commande toujours le même cocktail. Je me dis qu’il vient peut-être pour moi, mais il est vraiment dans sa bulle. Au bout d’une semaine j’engage la conversation. Il s’appelle Christophe. Je l’aime bien mais il n’entreprend rien du tout. Je finis par prendre les devants. Ça a marché.

  • « Grâce à ma meilleure amie » Lili, 25 ans

C’est la crémaillère d’Eva, ma meilleure amie. Je connais tous les invités. Tiens… sauf lui, qui c’est ? « C’est Ludo, un cousin d’Eva », me dit une amie, « il est maqué », elle ajoute. Dommage. Il a l’air sympa, je me présente. On discute un peu. C’est bête qu’il soit en couple, il est charmant. Je rentre chez moi à l’aube puis je passe à autre chose. Un mois plus tard, il m’envoie un message sur Facebook. J’appelle illico Eva qui me dit qu’il a quitté sa copine. Dès le lendemain, on va boire un verre, depuis, on est ensemble.

  • « Parce qu’on a des passions communes » Lenny, 24 ans

Je suis dans l’asso de théâtre de ma fac depuis deux ans. C’est la rentrée, chacun se présente. Je remarque un grand métis aux yeux clairs. Je suis impatiente qu’il ouvre la bouche. « Moi c’est Christian, je suis en STAPS et je suis moniteur d’équitation. » Wahouuuu : équitation et théâtre, mes deux passions ! Six mois plus tard, je m’installe chez lui.

  • « C’est lui qui m’a sauvée » Clarisse, 26 ans

C’est l’enterrement de vie de jeune fille de ma sœur, je finis la nuit en boîte avec ses copines. On s’amuse mais sur la piste, un garçon me colle et s’obstine, alors que je le repousse poliment. Quand il me met la main aux fesses, je m’énerve, mais face à lui, je ne fais pas le poids. C’est alors qu’un garçon carré comme un rugbyman intervient : « T’as pas compris ? Elle ne veut pas de toi ! » Je le remercie d’un grand sourire et l’invite à notre table. Aujourd’hui, il partage ma vie, et je l’appelle toujours « mon héros ».