- Je disais n’importe quoi tellement j’avais peur du silence – Édouard, 26 ans
Au début de notre relation, Sophie a eu droit à tout : la façon dont j’ai choisi la couleur du papier peint de ma chambre, un exposé sur ma batterie de cuisine... Heureusement, elle trouvait ça mignon.
- Je tremblais en notant son téléphone – Stéphane, 27 ans
Trop intimidé par sa voix, son air enfantin et ses yeux plantés dans les miens. D’ailleurs, quand j’ai voulu rappeler Claire, il manquait un chiffre.
- Nous avions déjà passé deux soirées ensemble sans que j’ose l’embrasser – Gilles, 29 ans
Comme nous devions nous retrouver le soir, j’ai demandé à Isabelle la permission de l’embrasser par SMS : « Ok pour 1 bzé 7 fois ? » Elle m’a rappelé, écroulée de rire : « J’ai bien compris les chiffres, le reste, tu m’expliqueras en face à face. » Ça m’a détendu.
- J’avais 16 ans et une angoisse : virer au rouge si Juliette posait les yeux sur moi pendant la boum – Marc, 28 ans
J’ai donc mis du fond de teint et, pendant que j’y étais, je me suis talqué les mains pour qu’elles ne soient pas moites. Du coup, j’ai passé la soirée à l’éviter, de crainte que mon maquillage mêlé à la transpiration ne fasse de moi un pierrot dégoulinant.
- Je ne voulais surtout pas arriver avant elle à la soirée – Pierre, 26 ans
Jeanne m’avait invité à la rejoindre. J’ai attendu planqué dans ma voiture devant l’immeuble où avait lieu la fête. Je l’ai guettée deux heures. Et, quand elle est enfin arrivée, il m’a fallu encore une demi-heure pour retrouver mes moyens avant d’oser la rejoindre.
- Je suis tout juste capable de draguer une fille qui brandit un panneau « tu me plais » – Antoine, 24 ans, étudiant en maths
Alors Laura… Trois semaines à Biarritz à me focaliser sur elle, super belle, archi cool, un peu la vedette de la bande. Donc, j’ai attendu un signe d’elle.
Je ne sais pas ce que j’attendais, mais ça n’est jamais venu. Ça a gâché mes vacances. Et encore plus quand, après son départ, une de ses copines m’a dit : « C’est dommage, Laura t’aimait bien. »
- Il m’avait fallu un an pour comprendre qu’elle attendait plus – Nicolas, 31 ans
On se voyait de temps en temps : un film, une expo ou un dîner. Et puis elle m’a dit qu’il fallait qu’on cesse de se voir. J’ai paniqué, mais ça m’a réveillé : je me suis lancé et, depuis, c’est super.
- C’est viscéral, mon cœur bat trop fort – Thierry, 25 ans
Je risque de parler trop vite, j’ai peur de la déranger : je ne peux pas appeler le premier. Ma solution ? Les textos.
- Chaque fois que mes copains me parlaient de Chloé, je devenais moite – Martin, 23 ans
D’après eux, elle était très sensible à mon charme. Voyant que je ne bougeais pas, mes amis ont pris les choses en main. Ils lui ont donné rendez-vous de ma part dans un restaurant à côté de la fac. Et, quand elle m’a appelé pour confirmer, je n’ai pas osé reculer.
- Dès qu'elle m’aborde, je deviens hargneux, cynique, et je lui fais des réflexions désobligeantes – Flavien, 27 ans
Alors que je n’ai qu’une envie : lui proposer un tête-à-tête.
- Je n’ose pas lui dire « je t’aime » – Brice, 35 ans
Alors, je le lui murmure quand elle dort tout contre moi, ou qu’elle chante à tue-tête sous la douche « On ira » de Jean-Jacques Goldmann . Avec un peu de chance, elle m’entendra.
- Je suis hyper pudique – Benoît, 36 ans
Au début de notre relation, je n’arrivais pas à me déshabiller. Lola m’a aidé. Comme elle est sublime, et que je me sens trop dodu, j’éteins quand même dès qu’elle allume !
- Je redoute toujours le premier baiser – Quentin, 28 ans
Appréciera-t-elle mes lèvres, ma bouche, ma langue ? Et si elle comparait avec son ex ?
- Je lui envoie des fleurs, mais je n’ai pas encore osé signer la carte – Yannick, 27 ans
Trois bouquets en moins de trois mois. Des roses, des iris, des camélias. Ce n’est pas une stratégie. C’est juste que je me dégonfle à chaque fois.