La contraception naturelle, c’est quoi ? 

La contraception naturelle s’oppose à la prise médicamenteuse à base d’hormones telles que les pilules contraceptives, les patchs ou les stérilets hormonaux par exemple. Elle s'oppose également aux contraceptions mécaniques telles que le préservatif masculin ou féminin ou encore la cape cervicale.

Dit comme ça, on a l’impression qu’en « rejetant » toutes ces méthodes, il n’y plus de moyen de contraception. Or, c’est faux.

De nombreuses autres méthodes contraceptives naturelles existent, et se basent sur l’observation du corps de la femme et de ses cycles menstruels afin de déterminer la période pendant laquelle on est la plus fertile.

Une fois cette période d’ovulation parfaitement définie, vous pourrez choisir la méthode qui vous convient le mieux.

Quelles sont les principales méthodes de contraception naturelle ? 

  • L’abstinence périodique / méthode Ogino

Pas vraiment drôle hein, mais c’est la première méthode de contraception naturelle qui nous vient à l’esprit.

Si vous avez des cycles réguliers, cette méthode consiste à éviter purement et simplement les rapports sexuels pendant les jours fertiles. Généralement, l’ovulation se produit 12 à 15 jours après le début des règles.

Une simple question de calcul, donc.

  • La méthode de Billings

Cette méthode consiste à observer les glaires situées au niveau du col de l’utérus.

Lorsqu’elles sont trop liquides (pertes blanches vraiment importantes), c’est que vous êtes en période d’ovulation.

  • La méthode de la température

Lorsque l’on est en phase d’ovulation, la température corporelle augmente de 0,5° en moyenne.

Il suffit donc de prendre sa température mais pas sous le bras. A bon entendeur.

  • Le retrait
Vidéo du jour :

Comme son nom l’indique, il s’agit d’éviter que le sperme de monsieur atteigne les ovules en se retirant et en éjaculant hors du vagin.

Les plus et les moins de la contraception naturelle ? 

Premier avantage de la contraception naturelle : elle est gratuite. Elle peut également être cumulée au recours aux préservatifs afin de limiter les chances de tomber enceinte.

Mais les limites sont nombreuses. Statistiquement, 1 femme sur 4 tombe enceinte en suivant une méthode de contraception naturelle durant la première année de son application.

Le taux d’échec est donc beaucoup plus important qu’avec des méthodes contraceptives chimiques et/ou hormonales.

Mais qu’on se le dise : quel que soit le moyen de contraception, le risque zéro n’existe pas.