Mes amies essayent de me caser à tout prix
Je suis célibataire et j'aime bien l'être
Le problème des sorties de couple quand on est célibataire



Mes amies essayent de me caser à tout prix

  • «Tu n’es pas obligée d’essayer de me caser!»

Mon amie Sophie, en couple depuis dix ans, ne supporte plus de me voir célibataire. Elle veut me maquer. Jusqu’au jour où je lui dis gentiment que je n’en peux plus de ses rendez-vous arrangés. Ces dîners assise à côté du soi-disant prince charmant… ça devient gênant. Elle ne comprend pas, se vexe et m’accuse d’être de mauvaise volonté. Mais je veux juste venir dîner ! Sandrine, 28 ans

  • «Tu n’es pas obligé de faire un diagnostic…»

Ça part d’une série de compliments, et puis ça dérape. Exemple avec Ben, fatigant et collant, rencontré à une soirée : «Une fille jeune, belle, intelligente et drôle comme toi, célibataire ? C’est un choix non ? Quelque part tu ne dois pas vouloir d’un mec toi, ou t’en as pas besoin, ou t’es trop exigeante. Ou alors t’as un autre problème mais je ne pense pas. T’es une coquine toi.» Je refuse de me laisser miner par un boulet.  Sabrina, 29 ans  

 

  • «Ça, ça ne m’encourage pas vraiment!»
Vidéo du jour :

Ma tante Sonia, 60 ans, deux maris, trois enfants, a forcément une expérience de vie de plus que moi. J’adore lui parler, plus rien ne l’étonne. J’aime sa vision des relations humaines parce qu’elle a du recul. Mais j’ai parfois du mal à lui faire comprendre que je n’ai pas encore tout ça. Elle me sert alors son traditionnel «Oh tu as tant de chance ma chérie, profite de ta jeunesse ! Tu as toute la vie devant toi pour t’installer avec un homme pour le restant de tes jours… et encore, si ça marche. Amuse-toi tant qu’il en est encore temps, ça viendra quand tu t’y attendras le moins». Je voudrais juste qu’elle comprenne que je me sens moyen bien maintenant. Fanny, 26 ans

  • «On peut aussi parler d’autre chose…»

Ces dernières années ont été sous le signe de «pas de boulot, pas de mec?». Depuis que j’ai un travail, c’est mieux. Déjeuner avec mes copines, on parle de mes journées bien remplies, elles se réjouissent pour moi, je reprends du poil de la bête. Mais à la fin du repas, Delphine lance : «Ah maintenant que tu as un boulot, c’est bien, ça t’occupe. Et puis on ne peut pas tout avoir d’un coup.» Je me suis trompée, ça revient toujours. Marianna, 29 ans

  • «Hé, j’ai droit à une chambre moi aussi!»

Je sais que je vais être la seule célibataire de la semaine. Mais je ne vais pas m’empêcher de partir à la mer à cause de ça. Je me mets dans de bonnes dispositions, je suis positive, je vais profiter, et rigoler. Ce sont mes amis de toujours. Tout va bien, on débarque, on se jette dans l’eau, on fait les courses, et arrive le moment du choix des chambres. Priorité aux couples, c’est normal. Mais il y a suffisamment de place pour que j’aie une chambre aussi. Jusqu’à l’arrivée
impromptue de Sonia et Valentin. «On te fait un super lit dans le salon, ça te va?» Amandine, 27 ans

  • «Euh je suis une amie, aussi…»

C’est le mariage d’une de mes meilleures amies. Elle est surexcitée : «Tu vas adorer, on t’a placée à LA table de célibataires ! Je les connais pas tous mais c’est des gens bien.» Aurélie, 28 ans

  •  «Cet argument est juste très bas…»

Vendredi soir, je rentre du boulot, j’ai juste envie de dormir. Juliette m’appelle pour me proposer un rendez-vous à minuit devant une boîte. La blague. Non merci. Ce refus me vaut une tirade magnifique : «Comment ça tu ne veux pas sortir ce soir ? Attends, c’est sûr que si tu ne t’en donnes pas les moyens, tu ne trouveras jamais quelqu’un. Et c’est pas en restant chez toi à regarder des séries en pyjama les cheveux gras que ça va changer.» Justine, 28 ans

Je suis célibataire et j'aime bien l'être

  • « Je peux coucher avec qui je veux ? ! ? »


Je suis célibataire, pas nonne. Donc je sors, je fais des rencontres, il m’arrive d’avoir des aventures d’un soir. Manon, en couple depuis plusieurs années, croit que cette vie me va. Elle ne comprend pas que je fais juste au mieux avec mon célibat. Quand quelqu’un propose de me faire rencontrer un ami, elle est capable de dire « ben j’espère qu’il assure le soir même, lui ! ». Une fois, deux fois, je rigole, mais à force, c’est une blessure d’amitié qui se creuse. Sa vision des choses, c’est tellement pas moi, ça m’attriste. Hmm, envieuse la Manon peut-être ? Je veux bien qu’on me le dise si on le pense.Mélanie, 26 ans 

  • « Euh, ma rupture, je m’en suis remise… »

« Ma pauvre, ça doit être dur là quand même, depuis le temps », le tout doublé du regard compatissant, tête inclinée. Comment veut-on que j’arrive à penser à autre chose si on n’arrête pas de m’en parler ? En fait, ça va ! Julia, 28 ans 

  • « Si, si, sans homme on peut exister ! »

J’arpente un magasin de bricolage, contrainte d’effectuer un achat passionnant : un abattant pour les toilettes. Au moment de payer, je demande au caissier s’il y a des choses à savoir pour le montage. Il me répond, limite étonné : « Ben, c’est votre mari qui va le faire. » Ah, et si je n’ai pas de mari ? « Ben vous demandez à votre voisin, ou votre père, ou votre frère. Enfin, il y a bien un homme pour vous aider dans la vie ! » Ou comment rendre une session bricolage profondément déstabilisante. Olivia, 26 ans

  • « Le couple, c’est pas non plus obligatoire… »

Grande soirée surprise pour l’anniversaire d’une copine d’enfance. Je ne connais quasiment personne, c’est un milieu beaucoup plus bourgeois que le mien, mais c’est sympa de rencontrer ses amis. Jusqu’à ce qu’une fille, littéralement « empieuvrée » à son homme, me lance, le plus naturellement du monde : « Et toi alors, il arrive quand, ton mec ? » Bon ben je vais y aller hein. Victoria, 30 ans

  • « Une leçon de morale maintenant ? ! ? »


« Il serait peut-être temps d’avoir un homme non ? À ton âge, il faudrait arrêter de chercher le grand amour. » Merci ma sœur aînée chérie adorée. « L’amour, la passion, tout ça c’est pour les adolescents. Ce serait peut-être le moment de penser à faire des bébés. Je dis ça pour toi tu sais. On n’a pas toute la vie, nous les femmes. » Samia, 32 ans

  • « Doucement, la psy sauvage ! »

Pendant tout un dîner, une fille que je viens de rencontrer me bassine « Mais tu es seule ? Tu veux dire, vraiment ? Mais depuis combien de temps ? Mais comment ça se fait ? Tu ne rencontres personne ? Ou tu as peur de l’engagement ? Mais rassure-moi tu as déjà eu des histoires ? Et là tu rentres seule ? Ça va aller ? Rho là là, ça ne doit pas être rigolo rigolo. » Le tout en me caressant la main. Nathalie, 25 ans

Le problème des sorties de couple quand on est célibataire

  • «Et nos dîners de filles alors ?»

Seule célibataire de mon groupe d’amis, je ne compte pas arrêter de les voir juste parce que j’en ai marre d’être le chiffre impair à table. Coincée dans des brunchs de couples, où les additions se calculent à deux, j’ai toujours droit à mon moment, « Et toi alors, t’en es où de tes amours ? ». Avec la légère impression de devoir divertir la galerie, « Ben oui, toi qui n’es pas encore casée, tu dois bien avoir des histoires croustillantes à nous raconter ! ». J’ai fini par éviter. Pareil pour « Viens dîner à la maison », où il est implicite que Bichon sera là. Trop gênant de devoir préciser que non, ce n’est pas comme entre filles. Cathy, 25 ans

  • «Je ne suis pas une voleuse de chéris !»

Un couple d’amis me propose une soirée. Un trait d’eye-liner, une paire de bottes, et je suis prête. Ouverte et souriante, je rencontre des gens très intéressants. Je ne connais personne mais à chaque fois que je parle avec un garçon, une fille – sa copine, donc – arrive dans les cinq minutes pour l’embrasser fougueusement. Moi, perçue comme une prédatrice ? Aïe. Je finis par comprendre qu’il n’y a que des couples à cette soirée.
Je me sens mal et ridicule d’être sexy dans ce contexte. Johanna, 31 ans

  • «Si, on peut me parler de ses problèmes de couple.»

Céline, une de mes meilleures amies, vit une très belle histoire d’amour. Avec Baptiste, ils passent toutes les étapes en douceur, mais celle de l’emménagement bloque un peu. Donc elle se pose des questions. Elle a l’impression qu’il rechigne. Ce sont de vrais moments importants du couple. Je m’en souviens, j’ai eu ça. J’écoute, je comprends, je tente de la rassurer. Au bout de deux heures de discussion, quasiment les larmes aux yeux, elle me dit : « Oh et puis je m’en veux de te raconter ça à toi. C’est vraiment pas sympa de m’épancher ainsi alors que toi, tu ne vis rien depuis… combien de temps maintenant ? » Alexandra, 29 ans