Pourquoi on aime tant le massage du dos ?

Parce qu'il augmente la sécrétion d'ocytocine, une hormone qui favorise la décontraction musculaire et fait baisser la tension artérielle. Elle est d'ailleurs produite en grande quantité par les femmes en période  d'allaitement.

Selon Marie-Hélène Brun, kinésithérapeute, nous avons même une excellente raison d'être accro aux massages du dos : « Dans le ventre de notre mère, dès cinq mois, la seule partie de notre corps à être constamment massée par le liquide amniotique, c'est le dos. Visiblement, ça a laissé à chacun de bons souvenirs ! »

Qu'est-ce que ça muscle ?

À condition de masser à raison de trois fois par semaine pendant au moins une demi-heure et de manière sportive (dans ce cas, privilégiez les pétrissages, techniques de torsions, frictions et pressions glissées), vous allez tonifier vos bras (surtout les biceps et les avant-bras) et vos épaules.

« La fermeté des prises permet de muscler intensivement les doigts, les mains et la paume. L'éminence Thénar (muscle de la paume, situé à la base du pouce) est particulièrement développée chez les kinésithérapeutes », précise Marie-Hélène Brun.

Pensez également aux amples mouvements d'effleurage pour muscler la coiffe des rotateurs (partie supérieure des épaules). Parmi les techniques les plus physiques : le massage thaï, très appuyé et parfois presque douloureux pour le sujet, où le masseur donne de sa personne en utilisant en prime coudes et genoux.

En cas de coup de pompe, un tuyau : servez-vous du poids de votre corps pour exercer les pressions.

Comment se détendre en massant ?

En se concentrant sur chaque point massé, les yeux fermés, dans le silence. Vous valoriserez ainsi le toucher (votre sujet ne vous en aimera que plus !) et vous ressentirez le bénéfice de chacun des points massés.  

À lire : « Le Massage, bien-être et santé », Weleda, 4,90 €.