Oser demander un effort à son chéri au lit

  • J'ai beau être très amoureuse, il a vraiment, vraiment beaucoup de poils dans le dos. Mais je n'ose pas soulever le problème, de peur de lui créer un complexe. Ou qu'il pense que je suis trop attachée aux apparences. Mais ici j'ose lui dire : je parie que tu ne sais même pas comment ça fait, une épilation. Deborah, 25 ans
  • Au fond, je ne sais pas pourquoi j'hésite tant à lui demander une chose aussi simple... Mais ici j'ose lui dire : regarde-moi dans les yeux quand on fait l'amour. Zoé, 29 ans 
  • J'aimerais juste qu'il cesse de croire que ma zone super-érogène est la même que celle de son ex... Enfin, j'imagine que ça devait l'être, car il s'excite dessus comme si sa vie en dépendait. Mais, comme on est au tout début de notre histoire, je n'ose pas trop me rebeller. Mais ici j'ose lui dire : je déteste qu'on me léchouille les aisselles. Dalila, 27 ans
  • Ça devient dur, dur, de supporter son haleine du matin. Ces petits effluves douteux m'ont attendrie les premiers mois... et m'écœurent de plus en plus. Mais difficile de changer les habitudes : il adore m'embrasser goulûment au réveil. En même temps, je me trouve vraiment chiante de ne plus pouvoir tolérer ça. Mais ici j'ose lui dire : est-ce que tu peux te brosser les dents avant de m'embrasser ? Amanda, 30 ans
  • Pas facile, dans un lit, de faire passer ses désirs pour des réalités. Alors, oui, Hugo a compris que mes seins étaient la zone la plus érogène de mon corps, à force de gémissements quand il les frôle. Mais il s'acharne à les téter. J'aimerais être simple avec ça et pouvoir lui dire ce qui me fait décoller, mais je n'y arrive pas. Mais ici j'ose lui dire : ce que j'aime vraiment, c'est quand on me mordille les tétons. Karine, 28 ans
Vidéo du jour :
  • J'ai envie de plus de piment et de coquineries sous l'édredon. Je me verrais bien investir dans des gadgets sexuels... Mais ici j'ose lui dire : regarde, chéri, j'ai acheté un anneau vibrant ! On essaye ? Camille, 34 ans
  • J'adore faire l'amour avec Jean. On est parfaitement raccord, sauf sur un point. Mais un point crucial. Mais ici j'ose lui dire : arrête de me presser les seins comme des oranges, ça me fait mal ! Lise, 32 ans
  • Depuis que j'ai lu que 80 % des orgasmes étaient clitoridiens, je me dis que je ne peux plus passer à côté du cunnilingus dans ma vie amoureuse... Sauf que Loïc fait de la résistance. Moi, je me suis jetée à l'eau en allant titiller son loup. Il y prend beaucoup de plaisir, mais n'a pas l'idée de faire la même chose. J'ai osé quelques allusions, en vain. Mais ici j'ose lui dire : j'aimerais bien la réciproque ! Anne-Séverine, 31 ans 
  • Tout est parti en cacahuète depuis qu'Aurélien a changé de job. Il a doublé son salaire, mais je ne le vois plus, il est crevé, stressé, et il bosse le week-end. Autant dire que notre vie amoureuse est passée en dernier sur sa liste des priorités. Je crois vraiment qu'on a besoin d'une aide extérieure. Mais, comme on ne se parle plus trop, c'est compliqué pour moi de lancer cette idée. Mais ici j'ose lui dire : si on consultait un thérapeute de couple, on pourrait sortir de cette situation. Flore, 31 ans
  • J'ai un fantasme inavoué, mais, comme Denis est très pudique, je ne me vois pas lui infliger ça. Mais ici j'ose lui dire : j'adorerais qu'on fasse l'amour devant un miroir en pleine lumière. Catherine, 22 ans
  • Quand il bâcle les préliminaires, mon plaisir boude. Pour que je puisse m'offrir à lui sans réserve, il faut qu'un homme m'embrasse dans chaque recoin... J'aimerais avoir le courage de lui en parler, mais, comme je lui fais déjà tellement de reproches dans la vie de tous les jours, je n'ose pas remettre le sexe en cause aussi. Mais ici j'ose lui dire : pour avoir un orgasme, j'ai besoin de vrais préliminaires. Chiara, 26 ans
  • Notre cadence sexuelle s'est ralentie ces dernières années. On s'est sûrement laissé dépasser par le stress et la routine. J'ai fait plusieurs tentatives pour montrer mes ardeurs, mais, à chaque fois, Ludo m'a repoussée.  J'aimerais bien en parler à cœur ouvert. En même temps, j'ai peur que la situation empire si on y met des mots. Mais là, on n'en met pas, et elle ne s'est pas arrangée. Mais ici j'ose lui dire : j'ai envie qu'on fasse l'amour plus souvent. Jessie, 35 ans
  • Martin a tout d'un prince charmant, mais je ne supporte pas la façon dont il me parle dès qu'il est dans un lit. Il est épouvantablement grossier. C'est son moyen à lui de provoquer ses orgasmes. Comme je ne veux pas lui couper ses effets, je n'ose pas en parler. Pourtant, c'est en train de me couper les miens. Mais ici j'ose lui dire : je ne supporte pas les mots trop crus. Ingrid, 33 ans
  • Ça paraît tout bête à demander mais, comme je rêve secrètement que ça vienne de lui... je ne passe pas le cap. Mais ici j'ose lui dire :  tu m'accompagnes dans une boutique de lingerie ? Melissa, 27 ans
  • Je n'aime pas sentir son regard posé sur moi quand je prends du plaisir. Ça me gêne et je me braque net. Dès que je prends conscience du corps à corps qui est en train de se dérouler, je redeviens comme une petite fille prise la main dans le sac. J'ai l'impression de faire quelque chose de mal et mon désir retombe comme un soufflé. Mais ici j'ose lui dire : et si on essayait une fois de faire l'amour les yeux bandés ? Nine, 30 ans 
  • Je voudrais être sûre de le faire vibrer comme il faut. Je déteste l'idée de mal faire, alors il y a des choses que je n'ose pas. Ça doit être mon éducation stricte en pensionnat de filles qui me joue des tours ! Pourtant, j'aimerais me lancer. Mais ici j'ose lui dire :  tu me dirais comment ça se passe, une fellation ? Lilah, 30 ans
  • Avec Léo, dès qu'on fait l'amour, c'est l'artillerie lourde : il faut qu'on ait du temps devant nous ; les préliminaires, c'est sacré ; après, ça dure des heures... C'est vrai que ça me plaît, mais j'ai envie de diversité. Mais ici j'ose lui dire : j'aimerais bien qu'on se fasse un petit quicky de temps en temps. Yaëlle, 29 ans
  • Ça va pas mal, mais on s'enlise dans les non-dits et la facilité. Mais ici j'ose lui dire :  si on faisait l'amour ailleurs que dans notre lit ? Pour commencer... Isabelle, 25 ans
  • Un jour, Julien a glissé un doigt dans mon orifice le plus secret pendant un câlin. Plutôt tripant, mais terriblement gênant. Du coup, par réflexe, j'ai mis fin à cette caresse trop nouvelle pour moi. Depuis, il n'a jamais re-tenté. Et moi, je suis bien embêtée, car ça m'avait procuré un plaisir fou. Mais ici j'ose lui dire : recommence ! Amalia, 31 ans
  • Il a une image très romantique de moi, je crains de le heurter avec une demande qui ne me semble pas très féminine. Pourtant, j'en ai très envie, et j'ai l'impression que ça nous décomplexerait. Mais ici j'ose lui dire : ça me plairait de regarder un film porno avec toi. Gaëtane, 30 ans
  • Il travaille à Marseille et moi à Toulouse. Pas facile d'avoir une vie érotique épanouie quand on passe trois semaines sans se voir. On se téléphone, mais ça reste très formel. Mais ici j'ose lui dire : et si on faisait l'amour par téléphone ? Fanny, 28 ans 

L'avis d'un médecin généraliste et sexologue pour oser communiquer ses envies

  • Quelles sont les clés pour formuler des demandes qui nous tiennent à cœur ?

Avant tout, ne pas employer un ton réprobateur. Il n'y a rien de pire que de mettre son partenaire en accusation. Pour parler de sexe au sein de son couple et s'assurer que le message passe, parlez de ce que vous ressentez : « Moi, j'éprouve ça et ça, et j'aimerais telle ou telle chose. »

L'autre règle d'or ? Positivez. Amorcez vos phrases par « J'aime bien ce que tu fais. Et si en plus... ». Et quand c'était vraiment bien, dites-le, c'est tellement gratifiant à entendre !

  •  Y a-t-il un moment propice pour faire passer de telles demandes ?

Le mieux est de dire les choses sur le vif. Et il n'y a pas que les mots pour faire comprendre à l'autre ses envies. 

Utilisez les gestes : guidez, par exemple, ses mains là où vous aimeriez qu'il s'attarde. Souvent, même si on n'ose pas dire, on ose montrer.

  •  Doit-on garder certaines choses pour soi ?

Certains couples prônent le « on se dit tout », et le vivent comme si c'était une forme d'honnêteté. Sauf que tout n'est pas bon à dire. Par exemple, révéler ses fantasmes si on n'a pas l'intention de les mettre en pratique risque de choquer l'autre. 

Mais, si c'est un besoin ou un manque, il faut en parler. D'autant que votre partenaire éprouve peut-être les mêmes envies, sans oser le dire... Dans ce cas, pourquoi ne pas mettre au point un langage qui vous est propre, avec vos codes et vos expressions ?