J'ai testé et approuvé ce petit détail au lit

  • Les escarpins

Pour le mariage de ma sœur, j’ai acheté une robe rouge et des talons aiguilles assortis. Une grande première pour moi qui suis plutôt jean -baskets. Pour éviter de finir avec une cheville foulée, je les porte d’abord chez moi. Un soir, je surprends Louis en train de me dévorer du regard. Je l’interroge : « Ce sont  les talons qui te font cet effet ? » Il confirme que mon déhanché de pin-up le rend fou. Lorsque je le rejoins dans la chambre pour me coucher, je porte une nuisette et mes talons aiguilles. Le déshabillé a rapidement fini parterre. Mais j’ai gardé les talons. Faire l’amour avec des chaussettes, ça tue la libido. Avec des talons, c’est l’inverse.
Isadora, 23 ans


  • Le long baiser

Un long baiser langoureux avec la langue… ça fait bien longtemps. Adam et moi nous nous embrassons, évidemment, mais sans connotation sexuelle. Un soir pourtant, alors que nous sommes sur le canapé, il me mordille le cou. Avant de remonter jusqu’à mes lèvres. Il les embrasse délicatement. Puis se montre plus exigeant. Sa langue caresse la mienne, suit la ligne de ma gencive. On a passé une quinzaine de minutes à s’embrasser. J’avais oublié combien c’était stimulant. Quand il m’embrasse comme ça, j’ai l’impression que c’est tout mon corps qu’il caresse.
Clarisse, 28 ans


  • Les mots crus
Vidéo du jour :

Avant Adrien, j’étais silencieuse au lit. Lui, c’est tout le contraire. Il adore parler. Et pas de la météo. « J’aime titiller ton clitoris », « Tu me fais bander »… Je ne savais jamais quoi dire.
J’ai arrêté de penser pour répondre : « Au lieu de parler, mets-la-moi dans la bouche. » Il est devenu fou de désir. Moi aussi. C’est ainsi que j’ai compris que les mots crus pendant le sexe n’ont rien d’avilissant. On s’aime à la folie, alors on peut exprimer notre désir sans fioritures.
Aimée, 32 ans


  • Les préliminaires virtuels

Pour moi c’était un truc d’ado. Eh bien, l’état dans lequel ça me met n’a rien d’immature. On s’envoie des sms ou des mails explicites sur nos fantasmes, on s’appelle pour dire à l’autre ce que l’on a envie de lui faire. Ça peut durer plusieurs jours sans passer à l’acte.  Et puis, quand on se retrouve, on explose. On se jette l’un sur l’autre. C’est animal. Thomas me lèche les seins en me demandant « C’est ça que tu voulais ? » Je lui retourne la question en prenant son sexe. Et comme on est très excités par tout ce qu’on s’est dit sans le faire, la température monte très vite.
Fanny, 30 ans


  • Se monter des scénarios

De l’imagination, j’en ai. Mais je n’aurais jamais cru que cela me servirait dans ma chambre à coucher. Pourtant, Gaël adore que je monte des scénarios. Avec quelques mots, on se retrouve dans une grange, un château, sur une plage. On est deux, trois, dans une salle pleine de gens. C’est une manière de vivre des fantasmes que l’on n’a pas forcément envie de réaliser. On brave l’interdit sans courir le risque de gâcher quelque chose entre nous. On n’est pas près de s’ennuyer car j’ai encore plein d’idées…
Lilas, 21 ans


  • Les odeurs

Un inconnu qui transpire, c’est écœurant. Mais lorsque c’est Matthias qui revient de sa séance de sport, c’est différent ; j’aime bien mais je suis gênée par cette attirance. Lui, dès qu’il rentre, il file sous la douche. Ça me frustre sans que je sache vraiment pourquoi. Aurais-je envie de  cette odeur ? Un jour, à peine a-t-il posé son sac que je me jette à son cou. Je sens son excitation perler sur  sa peau. C’est encore mieux que ce que j’imaginais. Depuis, on s’est décoincés. On prend toujours soin de nous mais on ne cherche plus à être aseptisés. On aime autant faire l’amour sous la douche qu’après une journée de travail.
Coralie, 28 ans


  • Ouvrir les fenêtres

Je ne suis pas vraiment du genre exhibitionniste. J’ai déjà du mal à me mettre en bikini sur la plage. Il y a pourtant une chose que j’adore : laisser les fenêtres ouvertes quand je fais l’amour. La première fois que j’ai essayé, c’était par obligation, il faisait terriblement chaud. Imaginer les passants entendre nos gémissements a boosté ma libido. Depuis, je le fais souvent, sauf l’hiver !
Hélène, 22 ans


  • L’histoire sans lendemain

Après cinq ans de relation, Corentin me quitte. Je suis totalement détruite. C’est mon premier copain. Et, je le pense à l’époque, l’amour de ma vie. Après des mois de déprime, ma meilleure amie me conseille de m’amuser. « Arrête de réfléchir et suis tes envies. » Facile à dire lorsqu’on est super sexy et que l’on a de l’expérience avec les hommes. Mais je finis par me laisser convaincre… Et je la suis pour une virée en boîte. Un garçon me fait du charme une bonne partie de la soirée. On s’embrasse, on ondule au rythme de la musique. Il me propose de finir la soirée chez lui. Je n’ai jamais eu d’histoire sans lendemain. Mais ce soir-là, j’accepte. C’est mon premier « coup d’un soir », comme on dit. Durant ma période de célibat, j’en ai connu d’autres.
Pas des millions, mais quelques-uns. Toujours avec des préservatifs. Je croyais qu’il n’y avait rien à apprendre de ce genre d’histoires. En réalité, elles m’ont permis d’avoir confiance en moi et de mieux connaître mes désirs. Aujourd’hui, je suis en couple depuis huit mois avec Ludovic. J’ai laissé derrière moi toutes ces aventures. Sans remords… Et sans regret.
Cécilie, 25 ans

  • L’absence de préliminaires

Avec Driss, on a commencé comme tous les couples. En prenant notre temps. Nos étreintes duraient rarement moins de deux heures. Au bout d’un an, on a commencé à moins faire l’amour. Pas le courage après le boulot de se lancer dans une heure de préliminaires. On en a discuté. L’envie était toujours là. Alors on a décidé de ne plus y mettre les formes… Et d’essayer l’amour vite fait ! Dix minutes contre le mur du couloir en revenant du travail. Ou dans le bain. Ça a relancé notre libido. On continue d’avoir des étreintes longues et passionnées. Mais on ne s’interdit plus celles bestiales et rapides. Et puis j’ai autant d’orgasmes quel que soit le temps qu’on y passe.
Marie, 26 ans



  • Les changements de position

Le missionnaire a longtemps été ma position préférée. Je restais statique sans chercher à pimenter les choses. J’ai changé d’avis avec Andrea. En plein acte, il s’est retiré et m’a attirée à lui pour me faire passer au-dessus. Je suis restée perplexe quelques minutes avant de mener la danse. On a varié plusieurs fois les positions avant d’exploser de plaisir en cuillère .Faire « l’étoile de mer », ce n’est plus pour moi. Maintenant, je n’hésite plus à changer de posture pour prolonger nos ébats. On s’est même acheté le Kama sutra illustré pour nourrir notre imagination.
Cynthia, 27 ans

  • La diète sexuelle

Killian est gendarme. Il lui arrive d’être mobilisé pour des missions. On est alors séparés pendant plusieurs semaines. C’est donc abstinence forcée. Cela pourrait sembler frustrant. En vérité, c’est un vrai bonheur de se retrouver. On a l’impression d’être un jeune couple et de se redécouvrir à chaque fois. Du coup, même quand il n’est pas mobilisé, on se crée nos propres moments de diète sexuelle afin d’entretenir le feu de la passion. Et ça fait dix ans que ça dure.
Magaly, 35 ans


  • Les baisers n’importe quand

Je refuse que Romain m’embrasse après un cunnilingus. Je ne veux pas sentir « mon goût ». Lui, par contre, n’a aucune réticence lorsque je viens de lui faire une fellation. Il me dit même qu’il trouve excitant de me « marquer » ainsi. J’ai du mal à comprendre. Il me dit : « Laisse-moi t’embrasser la prochaine fois, tu verras ». La nuit suivante, après les préliminaires, je le laisse remonter et l’attire à moi pour un long baiser. Je suis agréablement surprise. Ce n’est pas du tout ce que j’imaginais. Il a raison, j’ai l’impression d’avoir mis un peu de moi en lui. D’avoir marqué mon territoire. Maintenant on s’embrasse avant, pendant et après.
Karine, 24 ans


  • La levrette

S’il y a une position qui ne me tente pas, c’est bien la levrette. Moi, à quatre pattes ? Impossible. Mais bon, je sais que Clément en meurt d’envie. On s’aime et on se respecte. On peut tout arrêter si l’on se sent mal. Allez, on verra bien… Au début, je suis un peu tendue. C’est bizarre de ne pas le voir. Il va doucement. On prend notre temps. J’oublie progressivement mes réticences pour me laisser envahir par les sensations. Le fait qu’il maîtrise le rythme a un côté excitant. Même si je ne peux m’empêcher de mettre mon grain de sel en ondulant des hanches. L’essai s’est terminé par un somptueux orgasme. La levrette est maintenant inscrite au menu de nos ébats.
Marion, 27 ans


  • Les pornos

Lorsque je dis à Brice que je déteste les pornos, il prend ça comme un défi. « Il y en a forcément qui te stimulent ! » La semaine suivante, il nous organise une projection privée de films X. Je le prends sur le ton de la blague et prépare même du popcorn. On se retrouve dans notre salon à visionner les ébats d’un autre couple. Au départ, je suis un peu gênée. Et puis… Je finis par être excitée par ce que je vois. Je commence à caresser l’épaule de Brice. Je descends sur sa cuisse. Regarder des films pornos nous a permis de développer notre complicité. Et de discuter plus librement de nos fantasmes et de nos désirs.
Nadia, 30 ans


  • Être à moitié endormie

En pleine nuit, Bastien me réveille pour me faire l’amour. J’ai l’impression d’être en dehors de mon corps. Moi qui croyais qu’il fallait être lucide à 100 % lorsqu’on fait l’amour, je me rends compte que c’est agréable de se laisser porter par les sensations sans réfléchir.
Pauline, 23 ans

  • La botte de paille

En vacances dans un gîte rural, Joshua et moi avons voulu assouvir un vieux fantasme : faire l’amour dans une grange à paille. C’était assez inconfortable, la paille me piquait les fesses… mais j’ai adoré. Cette petite douleur imprévue, mêlée aux caresses, m’a donné un vrai orgasme. Tant que c’est maîtrisé et consenti, j’aime avoir un peu mal. Je ne suis pas sadomasochiste, mais rien de tel qu’une légère fessée pour m’exciter.
Anne-Marie, 29 ans


  • Se masturber l’un devant l’autre

Théo a un fantasme : que je me caresse devant lui. Ça fait six ans qu’on est ensemble, nous avons confiance l’un en l’autre, j’accepte à la condition qu’il se masturbe aussi devant moi. Mais pas n’importe comment.
On crée une ambiance tamisée, on installe des coussins et on se lance. Nos gestes sont un peu fébriles. Nos souffles s’accélèrent. On se regarde, on s’épie, on s’excite mutuellement. On va au bout de nos plaisirs… avant de recommencer ensemble.
Emma, 25 ans


  • Les miroirs

Pour fêter nos un an, Gabriel m’invite dans un petit hôtel romantique en Bretagne. Je ne sais pas ce qu’il y avait sur la brochure… Mais, une fois dans la chambre, nous trouvons un immense miroir au-dessus du lit. Gabriel vire au rouge pivoine et bafouille qu’il n’était pas au courant de la configuration de la suite. Me voir en pleine action ? Ce n’est pas mon truc. Mais pas question de gâcher notre anniversaire pour ça.
Nous voici en plein câlin. J’ignore d’abord le miroir. J’y jette ensuite quelques regards.
Et je finis par nous dévorer des yeux. Se voir ainsi, c’est vraiment sexy. En plus Gabriel a de jolies fesses. Pourquoi se priver ? On a emménagé ensemble il y a trois mois. On n’a rien mis au-dessus du lit… Mais on a une penderie à miroirs en face.
Déborah, 31 ans


  • La zone interdite

J’aime caresser le corps de Karim, mais il y a une zone où je ne m’aventure jamais. Je n’ai aucune attirance pour son postérieur. Et je refuse la sodomie. Mais Karim aimerait au moins que j’essaie. Je me lance lors d’une fellation. Du bout des doigts, très délicatement, j’effleure les contours de son anus. Le résultat sur lui est immédiat. Il gémit et s’agrippe aux coussins. Depuis je titille davantage cet endroit car j’adore le rendre dingue jusqu’à ce qu’il demande grâce.
Suzanne, 32 ans