• Sophie, 29 ans, en couple depuis un an.

Jonas finit souvent mes phrases, on a des dizaines de private jokes et on se comprend parfois d’un simple regard.

Notre complicité me semble indispensable pour vivre ensemble et j’y vois un signe, ça veut dire que Jonas est le bon.

  • Ingrid, 27 ans, enchaîne les rencontres sur Tinder.

Être célibataire, ça a du bon, mais parfois, le soir ou le dimanche, je me sens seule.

J’ai envie de raconter ma journée, de partager mon avis sur la fin des « Borgia » ailleurs que sur Twitter, ou simplement de savoir qu’il y a quelqu’un dans la pièce à côté.

  • Julie, 33 ans, célibataire depuis deux ans.

Avec Yannick, j’ai sauté en parachute. Avec Paul, j’ai eu le courage de changer de job, et c’est Manu qui m’a poussée à acheter mon premier appart.

Grâce à leur amour, j’ai réussi à me surpasser, à aller au-delà de mes limites. Plus que leur présence, c’est la confiance que je voyais dans leurs yeux qui me faisait aller de l’avant.

  • Émilie, 26 ans, fiancée depuis trois mois.

Au travail, je suis la plus jeune de l’équipe : je dois faire mes preuves pour trouver ma place. Alors, toute la journée, je joue la superwoman, je ne montre aucune faille.

Heureusement, le soir, je retrouve Yann. Avec lui, je peux vraiment être moi-même, je ne crains pas de montrer mes peurs et mes faiblesses.

  • Valentine, 28 ans, célibataire depuis deux ans.

Quand je suis amoureuse, ma sexualité est bien plus épanouie. Je suis en confiance, je me lâche.

Même si je prends du plaisir dans une relation d’un soir, j’ai des orgasmes plus intenses quand ils vont avec des sentiments.

  • Marie, 27 ans, vient de rencontrer quelqu’un.

J’ai quitté Mathieu parce qu’il ne prévoyait rien à plus d’une semaine. Pour moi, le couple est le moteur des projets de chacun.

Même si je ne les réalise pas tous, j’ai besoin d’en parler, de faire des plans. Ça me permet d’avancer et d’imaginer le futur à deux.

  • Stéphanie, 28 ans, vient de supprimer son compte Adopteunmec.
Vidéo du jour :

J’ai passé des années à papillonner d’un garçon à l’autre mais aujourd’hui j’ai fait le tour des histoires sans lendemain.

J’ai décidé de me poser, de commencer une nouvelle vie avec une histoire plus stable.

  • Sabrina, 32 ans, enchaîne les histoires courtes.

Partir en week-end sur un coup de tête, changer de quartier, improviser une fête... j’ai envie que mes histoires d’amour me poussent vers l’inconnu, je veux me sentir prête à vivre l’aventure sans avoir peur du lendemain.

  • Anne, 26 ans, célibataire depuis six mois.

Quand je vis un simple flirt, je ne m’interdis pas de draguer un peu à côté et je comprends que l’autre fasse de même.

Mais, si on a tous les deux des sentiments, c’est différent : la relation doit être exclusive, la fidélité est une vraie preuve d’amour.

  • Raphaëlle, 28 ans, célibataire depuis quinze jours.

Je suis fan de judo, mon ex ne jurait que par le rugby. Je collectionne les Harlan Coben, il détestait la lecture... Forcément, ça n’a pas marché.

Partager des passions me semble indispensable. Même si je ne rencontre pas un pro du tatami, j’ai besoin qu’il s’intéresse un minimum à ce que j’aime.

  • Azia, 26 ans, en couple depuis trois mois.

Le coeur qui palpite, l’exaltation, les sensations démultipliées... Amoureuse, je me sens vivante puissance dix.

J’ai besoin d’émotions fortes et de moments intenses, sinon, c’est que ce n’est pas la bonne personne.

  • Marion, 29 ans, célibataire depuis deux ans.

Être aimée en retour. Avec mes ex, nos sentiments n’étaient pas toujours sur la même longueur d’onde.

Ça m’a vraiment trop fait souffrir, je ne m’engagerai plus avec un homme sans être sûre que mon amour est partagé.

  • Belisa, 29 ans, célibataire endurcie.

J’ai souvent été déçue en amour. Du coup, à chaque fois que je rencontre un homme, je repense au précédent et je suis morte de peur.

Avec ma prochaine histoire, je veux retrouver l’espoir.

  • Yasmine, 33 ans, en couple depuis sept ans.

Un enfant. Aujourd’hui je me sens prête : j’ai envie que mon amour pour Saïd se concrétise en fondant une famille.

  • Fatima, 32 ans, mariée depuis trois ans.

Au bureau, je suis à mille à l’heure toute la journée, j’enchaîne coups de stress et réunions sans jamais un moment au calme.

Alors, côté perso, j’ai besoin de répit. Mon histoire avec Jonathan est hyper simple. Zéro tension ni remous, ça me fait un bien fou.

  • Charlotte, 24 ans, vient de se séparer.

J’ai envie de pouvoir compter sur lui en toute occasion, de savoir qu’il sera là pour moi que je rate le dernier bus ou que je sois clouée au lit à cause d’une grippe.

Quand j’aurai trouvé ce garçon-là, lui aussi pourra tout me demander.

  • Fiona, 26 ans, vient de s’inscrire sur un site de rencontres.

Me sentir la plus heureuse, avoir l’impression qu’aucune critique ne peut m’atteindre et que la seule chose qui compte est notre couple.

Cette petite vague électrique qui me parcourt quand il me prend dans ses bras, ou lorsque son nom s’affiche sur mon portable. J’ai besoin du « X factor », ce truc qui fait la différence.

  • Lea, 24 ans, en couple depuis quatre mois.

Des papillons dans le ventre, une balade romantique sur la plage, lire des poèmes, parler de lui à mes copines jusqu’à ce qu’elles en aient marre...

Toutes ces choses très fleur bleue qu’on ne vit que lorsqu’on est amoureux : ce que j’attends, c’est le droit d’être candide.

  • Samia, 32 ans, en couple depuis cinq ans.

Que l’on soit seuls la nuit dans une ruelle sombre, ou perdus en pleine montagne au fin fond de l’Andalousie, tant que Laurent est avec moi, je me sens en totale sécurité.

  • Sandrine, 24 ans, avec Aymeric depuis six mois.

« T’es belle », « Trop bon, ton cheese-cake », « Tu assures au taff »... Aymeric trouve toujours un compliment à me faire.

Résultat, jamais je n’ai eu autant confiance en moi. J’aurais du mal à m’en passer !

  • Magali, 33 ans, fiancée depuis un an.

Le mariage. Cela fait déjà dix ans qu’on est ensemble, j’ai envie de franchir cette étape avec Moussa : officialiser notre amour, porter le même nom que lui et organiser une immense fête pour célébrer ça.

  • Clémence, 28 ans, célibataire depuis trois ans.

Je rêve de me réveiller près de quelqu’un. Parce que mon lit XXL a beau être hyper confortable, se glisser dans les bras d’un homme au réveil est la meilleure façon de commencer la journée.

  • Laurie, 27 ans, en couple depuis deux ans.

Avant de rencontrer Paul, j’avais beaucoup de mal à me projeter et à m’imaginer avec dix ans de plus.

Aujourd’hui, j’ai confiance en l’avenir, je n’aime rien tant qu’envisager notre futur tous les deux.

  • Amandine, 23 ans, en couple depuis neuf mois.

Je n’ai pas les cheveux de Blake Lively ni les seins de Scarlett Johansson, pourtant – malgré sa réputation de gros dragueur – Tom ne voit que moi.

Quand il me regarde m’endormir ou quand il tient mon visage pour m’embrasser, je me sens belle comme jamais.

  • Clara, 26 ans, en couple depuis un an.

Nathanaël m’a fait découvrir le kitesurf, « House of Cards », Saint-Malo et le kouign-amann. Même si je trouve ce dernier un peu trop beurré, j’adore découvrir son univers et m’intéresser à ses passions.

Je m’enrichis grâce à lui.

  • Nathalie, 30 ans, séparée depuis deux ans.

Un jour, mon ex me disait « je t’aime », le lendemain, il partait sans prévenir et restait injoignable durant des jours. Je vivais avec la peur de le perdre, jusqu’à ce que je ne puisse plus le supporter.

Alors, pour ma prochaine histoire, je veux être sûre de mon couple, ne plus me demander s’il rentrera le soir.

—Trois questions à Gérard Leleu, thérapeute de couple—

Globalement, qu’attend-on de l’amour ?

Principalement d’être heureux, mais aussi de panser les plaies et les manques de l’enfance. Aussi bons soient-ils, les parents commettent des erreurs, et une fois adulte, sans s’en rendre compte, on espère que le couple va nous aider à les réparer.

En attendons-nous parfois trop ?

Toujours ! L’amour est un sentiment si fort, si réconfortant et revalorisant qu’il ne peut en être autrement. Mais une seule personne ne peut pas combler toutes nos attentes, il vaut donc mieux les comprendre et y répondre autrement, parfois en modifiant notre rapport aux autres.

Un exemple ?

Lorsque l’on est trop jaloux, au lieu de demander à l’autre de ne plus sortir seul, on devrait plutôt chercher à savoir pourquoi on ressent ce sentiment et s’il n’est pas dû à un manque de confiance en soi.

Gérard Leleu est l’auteur de « Amour toujours ! », Leduc.s Éditions.