Petit point sur les abus sexuels



Petit point sur les abus sexuels

Abus sexuel : définir le désir 

 Des millions de mots ont été dits sur les rapports ou les presque rapports non consentants.

Le désir, c’est normal. Et qu’il s’adresse à une personne pour qui ça n’est pas réciproque, ça arrive.

Être adulte, c’est accepter que l’autre en face puisse ne pas ressentir la même chose, faire « glourps », et s’en remettre.

Aimable n’est pas synonyme de « consentante sexuellement

Où est la différence ? Dans la tête de la personne en face. Si le désir est suffisamment fort ou si les codes sociaux n’ont pas été bien appris (et surtout si l’éducation sexuelle a été faite aux clips porno sur internet), une fille qui t’offre un café, ça veut dire qu’elle veut coucher, une fille qui porte une jupe, ça veut dire qu’elle veut coucher, une fille qui te sourit, ça veut dire qu’elle veut coucher. Non.

Ça veut dire que c’est une fille de bonne humeur, et la preuve, c’est que c’est comme ça que les autres hommes la voient. Par ailleurs, le coup de « en t’habillant comme ça tu l’as cherché », on vous en supplie : l’agression sexuelle est bien antérieure à l’invention du short en jean.

Elle existait déjà du temps des robes à paniers, quand une femme montrait une cheville et que ça mettait l’homme dans tous ses états.

Les codes de séduction expliqués

Que la séduction passe par des signaux codés, qu’il n’y a pas toujours des mots clairement échangés. Admettons que tout le monde puisse se tromper.

Reste un fait biologique évident : chaque  femme est physiquement plus faible qu’un homme. Une approche sexuelle non consentie, ça fait : super peur.

Un peu comme si un type armé te demande ta voiture monsieur, même poliment : dire non, dans ces cas-là, ça réclame un gros, gros effort, n’est-ce pas…

Vidéo du jour :

Les limites données aux hommes

Si vous ne saviez pas tout ça, maintenant, vous êtes au courant. Si vous avez fait une approche non désirée, vous vous doutez maintenant qu’une possibilité, c’est de vous excuser.

Abus sexuel : apprendre à en parler

Bien sûr que nous à Cosmo on comprend le choc, le dégoût, la colère, le sentiment d’être traitée comme un objet, parfois l’immense déception quand ça vient de quelqu’un qu’on considérait comme un ami, la trahison quand ça vient de quelqu’un en qui on avait confiance, l’abus de pouvoir quand ça vient d’un supérieur hiérarchique.

Chacune réagit à sa façon, avec sa personnalité, et c’est important d’accepter ces sensations, comme on accepterait qu’une gifle, eh bien, ça fait mal ; de les affronter, d’en parler, de ne pas faire comme si de rien n’était. Ça rend plus facile de passer à autre chose.

Retrouvez également notre article pour vous aider à poser les limites